Retour du Maroc à l'UA: quand la propagande pro-séparatiste broie du noir

Le chef du polisario, Brahim Ghali, broie du noir.

Le chef du polisario, Brahim Ghali, broie du noir. . dr

Une fois n'est pas coutume, la propagande pro-Polisario, prompte à "dégainer" quand il s'agit d'attaquer le Maroc, a reconnu la victoire du royaume à Addis-Abeba en fustigeant les "mensonges" de la direction du front séparatiste, de son mentor algérien et son allié sud-africain.

Le 01/02/2017 à 13h48

Une position qui nous change du ton faussement triomphaliste que celui qu'ont adopté les sites de propagande pro-séparatiste. Alors que le Polisario se terre dans un silence de mort, après la réadmission du Maroc au sein de l'Union africaine, quasi plébiscitée par les Etats africains, lesdits sites pro-séparatistes ont changé de fusil d'épaule pour tirer, une fois n'est pas coutume, sur la direction tapie dans son QG capitonné à Rabouni et surtout sur les fausses certitudes qu'elle n'a eu de cesse de ressasser. 

Preuve de ce retournement de situation, les "confrères" sahraouis ont reconnu expressément la victoire du Maroc du côté d'Addis-Abeba. Une reconnaissance qui n'aurait rien d'étonnant si elle émanait d'une source autre que la machine de propagande pro-séparatiste, rompue à la manipulation de l'information, à l'intox et au travestissement des faits. Fait inédit, cette même machine a pris ses distances avec la phraséologie de la direction du Polisario, qu'elle accuse désormais de "mensonge" en alléguant que les chefs d'Etat africains allaient faire bloc contre le retour du Maroc au sein de l'UA.

"Après des mois de campagne contre la réadmission du Maroc au sein de l'UA, marquée par un vaste ballet diplomatique dans des pays africains influents, de l'est au sud de l'Afrique, en passant par l'Ouest, les paris engagés par la direction, appuyée par Alger et Pretoria, se sont écroulés dès le début du 28e Sommet de l'UA, le 30 janvier", constate un site séparatiste, réputé pour son hostilité farouche au Maroc.

"Le Maroc a bénéficié du soutien de plus de trente Etats africains, ce qui édifie sur l'ampleur de son influence et de son poids en Afrique", admet ledit site, avertissant que le Maroc ne manquerait pas de peser de tout son poids pour éjecter la "RASD" hors de l'Union africaine.

Par Ziad Alami
Le 01/02/2017 à 13h48