Sahara: Alger digère mal le changement de ton de l’UA

Dr

Revue de presseKiosque360. L’ère de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été totalement tournée lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Le nouveau président de la commission de l’UA change de ton concernant le dossier du Sahara et déclare avoir pris note des arguments solides du Maroc.

Le 06/07/2017 à 15h39

Pendant des années, les décisions de l’Union Africaine (UA) ont été perverties par les adversaires du Maroc, avec l'aide de l’ancienne présidence de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma. Désormais, grâce au retour du royaume à sa maison institutionnelle africaine et, surtout, au nouveau président de cette commission, la situation a changé.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia affirme ainsi, dans son édition du mercredi 5 juillet, que Moussa Faki Mahamat, le nouveau président de la commission de l’UA, ouvre une nouvelle ère dans les relations du Maroc avec l’organisation continentale. Un fait que le dernier sommet des Chefs d’État et de gouvernement africains a confirmé. Le journal souligne d'ailleurs que Faki a pris note des arguments du royaume concernant son Sahara et des efforts sérieux et crédibles que lui reconnaît la communauté internationale pour clore définitivement ce dossier.

Le quotidien ajoute que c’est la première fois depuis plusieurs années qu’un responsable de cette commission prend position avec un tel discours, rompant avec le langage de l’Algérie et du Polisario. Un changement de position qui a d’ailleurs frappé de mutisme la presse algérienne qui a omis de relever la nouvelle position de l’UA et préféré opter pour la désinformation.Pourtant, la commission de l’UA a clairement exprimé, lundi dernier, son soutien à une solution consensuelle au Sahara. Moussa Faki Mahamat a également exprimé sa satisfaction concernant la baisse des tensions au niveau de la zone de Guerguerat et la nomination d’un nouvel envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, qui a l’intention de lancer une nouvelle initiative pour trouver une solution pacifique au conflit.

Le quotidien rappelle que le Maroc a exprimé, des années durant, sa ferme intention de trouver une solution et a, pour ce faire, présenté plusieurs initiatives qui se sont toujours heurtées à l’obstination et à l’entêtement de la partie adverse.Aujourd'hui, la demande de la commission d’une solution consensuelle semble être conforme à la proposition d’autonomie faite par le Maroc pour résoudre ce conflit et mettre fin aux manipulations du tandem Alger-Polisario. 

Par Fayza Senhaji
Le 06/07/2017 à 15h39