Sahara: la gifle espagnole au Polisario

Alfonso Dastis, ministre espagnol des Affaires étrangères.

Alfonso Dastis, ministre espagnol des Affaires étrangères. . dr

Le Polisario, via Podemos (parti de la gauche radicale espagnole acquis à la thèse séparatiste), tente de rameuter contre le gouvernement Rajoy, au sujet des prospections pétrolières entreprises dans le Sud marocain. La réponse officielle espagnole a été on ne peut plus foudroyante.

Le 09/02/2018 à 13h23

Le parti de la gauche radicale, Podemos, et le Polisario, avec lequel il est solidaire, renvoyés dos à dos par le gouvernement Rajoy. Selon des informations provenant du parlement espagnol (chambre basse), une députée de Podemos aux Iles Canaries, Meri Pita pour ne pas la nommer, avait interpellé mercredi le MAE espagnol Alfonso Dastis, sur des «risques environnementaux» que pourraient occasionner des prospections pétrolières envisagées au large de Tarfaya, Tan-Tan et Sidi Ifni, reprenant ainsi à son compte une revendication polisarienne longtemps ressassée via ses supports de propagande.

La réponse du MAE espagnol a été on ne peut plus désarçonnante: «Le Maroc a le droit de gérer son territoire et ses ressources de la manière qu’il considère adéquate et aucune objection à ce propos n’est possible», a précisé le chef de la diplomatie espagnole. «Il n’existe aucun doute sur le fait que les eaux où les prospections seront effectuées sont de juridiction marocaine », a encore précisé M. Dastis, soulignant que «le développement et la prospérité du Maroc sont des objectifs légitimes que l’Espagne doit respecter et promouvoir».

La mise au point du MAE espagnol intervient alors que le front séparatiste mène campagne tambours battants contre une présumée «exploitation illégale (par le Maroc) des ressources naturelles du Sahara».

Par M'Hamed Hamrouch
Le 09/02/2018 à 13h23