Sahara: Le Maroc ouvert à une visite de Ross à Laâyoune

Christopher Ross.

Christopher Ross. . DR

Revue de presseKiosque360. L’ambassadeur britannique au Maroc se serait entretenu avec Mbarka Bouaida. La ministre déléguée aux Affaires étrangères lui aurait précisé que le Maroc n’était pas opposé à une prochaine visite de Christopher Ross dans les provinces du Sud.

Le 08/12/2015 à 00h58

Le Maroc est en passe de revoir sa décision interdisant à Christopher Ross, envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, de se rendre dans la ville de Laâyoune. Se basant sur le site officiel du parlement britannique, Al Massae, dans son édition du 8 décembre, indique que l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc aurait abordé la question avec les chefs de la diplomatie marocaine. Résultat, le Maroc se serait dit prêt à revoir sa position et aurait, selon le haut diplomate britannique, donné des garanties aux ambassadeurs des «pays amis du Sahara» pour autoriser une visite de Ross dans les provinces du Sud.

Le quotidien rapporte ainsi que le ministre des Affaires étrangères britannique chargé de la région MENA, Tobias Elwood, a fait état d’un entretien du représentant diplomatique du Royaume-Uni au Maroc avec Mbarka Bouaida, au sujet de l’interdiction visant l’envoyé spécial. A la fin de l’entrevue, le numéro 2 de la diplomatie marocaine aurait précisé que le Maroc n’était pas opposé à une prochaine visite de Christopher Ross dans les provinces du Sud. Les mêmes garanties auraient été données aux ambassadeurs, accrédités au Maroc, des «pays amis du Sahara».

Le journal rappelle que les relations entre Ross et la diplomatie marocaine s’étaient détériorées ces derniers temps. Lors de sa dernière visite à Rabat, le représentant du SG de l’ONU n’avait d’ailleurs rencontré aucun des hauts responsables marocains. Au terme de sa visite au Maroc, Salaheddine Mezouar, dans une interview accordée à l’Agence de presse espagnole, avait d'ailleurs dénoncé les pratiques de l’envoyé spécial de Ban ki-moon qui «agit en dehors du périmètre de sa mission».

Par Ahmed Adoua
Le 08/12/2015 à 00h58