Sahara: le Maroc passe à l’offensive

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Revue de presseKiosque360. Chaque année, à l’approche de la présentation du rapport annuel sur le Sahara devant le conseil de sécurité de l’ONU, le dossier revient sur le devant de la scène internationale. Désormais, le Maroc opte pour l’offensive pour contrer les manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale.

Le 07/03/2018 à 22h18

Le Maroc ne badine pas avec la question du Sahara. Bien plus, son offre politique, à savoir une autonomie sous souveraineté marocaine, crédible et sérieuse, a obtenu l’adhésion de la communauté internationale. Cela a été confirmé lors de la dernière rencontre entre l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, et la délégation marocaine conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, à Lisbonne.

A ce propos, affirme le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 8 mars, le Maroc compte désormais passer à l’offensive pour mieux défendre sa position. «La rencontre abritée par la capitale portugaise, Lisbonne, n’est pas même achevée qu’une guerre diplomatique s’est déjà déclarée, annonçant de nouvelles batailles d’ici le mois d’avril», écrit le quotidien qui fait allusion au rendez-vous annuel de la présentation du rapport sur le Sahara marocain devant le Conseil de sécurité de l’ONU et aux manœuvres orchestrées par les décideurs algériens.«Après la victoire formelle du Maroc, qui a empêché l’envoyé personnel du secrétaire de l’ONU d’imposer son agenda et a réussi à tenir la rencontre à Lisbonne au lieu de Berlin et Munich, villes initialement proposées par Köhler, le royaume passe à l’offensive», souligne en effet le quotidien.

Le chargé d’affaires du Maroc à Genève, Hassan Boukili, affirme que l’Algérie est le seul pays à refuser le recensement des séquestrés sahraouis dans les camps de Tindouf. Et de préciser, à l’occasion de la tenue de la 71ème session de la Commission permanente du Haut Commissariat aux Refugiés (HCR) qui se déroule actuellement, que l’Algérie manœuvre toujours pour dissimuler l’effectif réel des séquestrés sahraouis. «L’Algérie craint que le monde ne découvre le nombre d’Algériens qui sont installés dans les camps de Tindouf et le nombre des cadres du Polisario qui ont obtenu des nationalités étrangères, mais continue de tirer profit des aides humanitaires au nom de la population de Tindouf», a encore affirmé le diplomate marocain. 

Par Mohamed Younsi
Le 07/03/2018 à 22h18