Sahara: le Polisario forme une «brigade» spécialisée dans la manipulation

La guerre des services a bel et bien commencé à Tindouf.

La guerre des services a bel et bien commencé à Tindouf. . dr

Revue de presseKiosque360. Plusieurs activistes sahraouis suivent actuellement, à Tindouf, une formation sur les techniques de provocation des forces de l’ordre et de manipulation de l’opinion publique internationale. L’objectif est d’attaquer le Maroc sur la question des droits de l’Homme.

Le 22/02/2016 à 23h56

Les manœuvres du Polisario n’en finissent pas. Sa dernière trouvaille: former une brigade spécialisée dans la manipulation de l’opinion publique internationale afin de porter atteinte à l’image du royaume. Selon Al Ahdath Al-Maghribia, dans son édition du 23 février, onze activistes sahraouis, adeptes des thèses du Polisario, suivent actuellement, à Tindouf, des cours accélérés.

Le séminaire, qui se prolonge jusqu’au 10 mars, est axé autour de «l’utilisation de la vidéo dans la défense des droits de l’Homme». Mais, en réalité, ladite formation, organisée par le ministère de la Culture de la pseudo RASD, s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de communication plus globale qui vise à porter atteinte à l’image du Maroc.

Selon le journal, ce cycle de formation a commencé il y a quelques mois. Une première équipe d’une dizaine de personnes a bénéficié d’une formation sur les techniques de la provocation: créer le désordre, confronter les forces de l’ordre, exploiter les médias… Les «bons élèves», soit les lauréats de cette formation, développent donc des compétences très spéciales. L’objectif, selon le journal, est de pousser ces jeunes à semer le trouble pour, par la suite, manipuler l’opinion publique internationale en attaquant le Maroc sur le front des droits de l’Homme.

Le journal rappelle que cette nouvelle manœuvre intervient quelques semaines après la tenue de la 5e université d’été du Polisario. Tenu à Boumerdès, cet événement a connu la participation de pas moins de 70 activistes sahraouis adeptes de la thèse séparatiste.

Par Ahmed Adoua
Le 22/02/2016 à 23h56