Sahara marocain: la visite du prince saoudien Ahmed Ben Abdelaziz agace la partie adverse

Le prince Ahmed Ben Abdelaziz, frère cadet du Roi Salmane Ben Abdelaziz. 

Le prince Ahmed Ben Abdelaziz, frère cadet du Roi Salmane Ben Abdelaziz.  . DR

La visite privée qu'a entamée le frère cadet du roi Salmane, Ahmed Ben Abdelaziz, mardi 12 février à Laâyoune, a douché les espoirs du polisario et d'Alger, qui tablaient, misérablement, sur une "crispation" dans les relations maroco-saoudiennes pour avancer leurs faux pions. Décryptage.

Le 15/02/2019 à 14h14

Le polisario et son protecteur algérien, champions attitrés de la nage en eaux troubles, avaient misé gros sur une "crispation" dans les relations de Rabat avec Riyad, pour tenter, misérablement et (naïvement!), de renverser le soutien saoudien historique et inaliénable à l'intégrité territoriale du Maroc, au profit de l'entité factice de la "rasd"! Les dernières envolées triomphalistes de leurs ouailles médiatiques avaient bel et bien trahi leurs visées désespérément maladives, et qui n'auront été que de courte durée. 

Les signes de réchauffement envoyés de part et d'autre des deux royaumes frères n'étaient évidemment pas pour plaire au front séparatiste, encore moins à son parrain algérien, dont le pari s'est encore avéré faux et mesquin. 

La visite privée entamée mardi dernier à Laâyoune, par le frère cadet du roi Salmane Ben Abdelaziz, et qui le conduira également dans d'autres villes du Sahara marocain, entre autres Boujdour et Smara, agace au plus haut point le front séparatiste soutenu par Alger, qui a une nouvelle fois lâché sa meute médiatique pour "contester" cette visite dans les provinces sahariennes. "Un émir de la famille royale saoudienne effectue une visite illégale dans le sahara occupé", a ainsi aboyé l'un des thuriféraires de la propagande séparatiste, à la solde de l'ancien vizir de la soi-disant "armée sahraouie", le dénommé Mohamed Lamine Bouhali. 

Cette visite, n'en déplaise au tandem de la haine (Alger et polisario), démontre une nouvelle fois la solidité des relations maroco-saoudiennes, qui se placent évidemment au-dessus des simples aléas conjoncturels. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 15/02/2019 à 14h14