Santé: les mouvements de colère s'intensifient

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Revue de presseKiosque360. Le secteur de la santé est de nouveau en ébullition. Les infirmiers et les techniciens de la santé débraieront, en effet, le 6 avril, pour faire valoir leur cahier revendicatif. De même, le syndicat national du personnel de la santé compte bien, le 7 avril, monter au créneau.

Le 02/04/2018 à 23h18

Le secteur de la santé est en ébullition. En effet, les mouvements de colère et de protestation se suivent, prenant de plus en plus d’ampleur. Vendredi prochain, le mouvement des infirmiers et des techniciens de la santé observera ainsi une grève nationale dans tous les centres hospitaliers, les hôpitaux régionaux et provinciaux. Seuls les services des urgences et des soins intensifs seront épargnés.

Ce mouvement, affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), demande le recrutement de tous les infirmiers et techniciens de la santé au chômage, la création d'une «Instance nationale des infirmiers et des techniciens de la santé», la réforme des conditions et des critères de promotion et l’équité en matière d’indemnités de risques, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce mardi 3 avril.

Vingt quatre heures après ce mouvement de colère, le syndicat national du personnel de la Santé montera également au créneau pour faire entendre sa voix, en faisant de la Journée mondiale de la santé (7 avril) un jour de protestation ouvert aux différentes catégories de la société. De même, précise le quotidien qui cite un communiqué de cette instance syndicale, une grève nationale sera observée, le 19 avril, en guise de protestation contre l’absence d’une politique de la santé et un manque de volonté politique pour assurer le droit à la santé à tous les citoyens.

Le syndicat, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), dénonce également les conditions difficiles dans lesquelles exerce le personnel de la santé, au moment où le dialogue social est en panne. Autant dire que le torchon brûle toujours entre le ministre de la Santé et les différents syndicats du secteur. Quant au citoyen, il se trouve pris entre le marteau et l’enclume.

Par Mohamed Younsi
Le 02/04/2018 à 23h18