UA: la Sud-Africaine Dlamini-Zuma fait feu de tout bois pour entraver le retour du Maroc

Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission africaine.

Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission africaine. . DR

Malgré le soutien franc et massif des pays africains -quarante, soit plus que la simple majorité requise- au retour du Maroc à l'UA, la présidente sortante de la Commission de l'UA, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, n'en démord pas.

Le 26/01/2017 à 17h21

Rien ne semble pouvoir arrêter la présidente sortante de la Commission de l'UA, la flamboyante Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma dans son entreprise. Pas même ce "OUI" franc et massif à la demande du retour du Maroc au sein de l'Union africaine, soutenu officiellement par la majorité des pays membres de l'UA, -quarante d'entre eux, soit plus que la majorité simple requise pour le retour du royaume au sein de cette structure panafricaine. Intervenant devant le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UA qui se déroule actuellement à Addis Abeba, l'ex-épouse du président sud-africain, Jacob Zuma, a sorti de son chapeau la (défunte) polémique entre le Maroc et l'ex-SG de l'ONU Ban Ki-moon autour de la composante civile de la Minurso dans une tentative manifeste de détourner le débat vers une autre direction.

Exhumant ce différend pourtant soldé, Dlamini-Zuma s'est même substituée à l'ONU pour appeler au "retour immédiat de la composante civile de la Minurso au Sahara occidental"!

Une ultime manoeuvre orchestrée par cette dame rompue à la manipulation, après avoir épuisé toutes les voies pour tenter de contrer la réintégration par le Maroc de l'Union africaine, dont cet inénarrable appel co-signé dernièrement par son camarade Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères -le plus marocophobe des apparatchiks algériens-, pour soumettre la décision du Maroc à un "examen politique"!

Seulement ces manoeuvres somme toute ridicules se sont effondrées face à la détermination des pays membres de l'UA, majoritairement acquis à la volonté du royaume de retrouver sa place naturelle au sein de la structure continentale. 

Par Ziad Alami
Le 26/01/2017 à 17h21