Une potentielle kamikaze maroco-italienne recherchée en Europe

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Revue de presseKiosque360. "Meriem Errahili", une Italo-marocaine, a rejoint les rangs de Daech en 2015. Après la débâcle de la nébuleuse terroriste en Syrie et en Irak, la dame serait revenue en Europe sous une fausse identité. Pire, elle aurait pour mission d’y mener un attentat-suicide. Interpol est en alerte.

Le 18/12/2017 à 21h32

Sur la base d’informations concordantes, recueillies par les différents services de renseignement européens, notamment italiens, la Daechienne italo-marocaine, Meriem Errahili, serait bel et bien revenue de Syrie et se trouverait actuellement en Europe, très probablement en France.

Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition de ce mardi 19 décembre que la jeune Italienne d’origine marocaine faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international, émis sous le sceau de l’urgence par les juridictions italiennes en 2015, année où elle a rejoint les combattants de Daech en Syrie.

Qualifiée de «dangereuse» par les autorités romaines, Meriem a même été condamnée par contumace à quatre années de prison ferme, sanctionnant ainsi sa fugue vers la Syrie, où elle avait été localisée combattant dans les rangs d’un groupe terroriste qui opérait à Alep, puis à Rakka. Pour l’avocate italienne qui la défendait alors, Meriem aurait été victime d’un «incroyable lavage de cerveau» qui l’a menée, du jour au lendemain, à abandonner ses études et sa famille, ainsi que son mode de vie très occidentalisé.

Al Ahdath ajoute que la jeune fille avait d’abord été donnée pour morte dans les derniers combats qui ont abouti à la libération de Rakka, ville érigée pendant quelque temps en capitale du Califat islamique dont rêvait Abou Bakr El Baghdadi, le chef de Daech.

Sauf que des renseignements viennent récemment d’attester que la terroriste italienne était bel et bien en vie et, qu’avec d’autres centaines de combattants de Daech, elle avait réussi à revenir en Europe, probablement en France. Elle aurait, pour ce faire, emprunté une fausse identité.

Ces derniers renseignements réfutent même l’idée selon laquelle «Meriem» aurait regretté d’avoir rejoint Daech et qu’elle serait prête à se repentir et se reconvertir à une vie normale. C’est pourquoi les autorités sécuritaires italiennes ont à nouveau alerté toutes les polices européennes pour les mettre en garde contre l’éventualité du retour de la jeune femme et d’autres terroristes fugitifs qui auraient l'intention de mener des opérations kamikazes, à l’instar des attentats commis à Paris puis à Barcelone.

Par Mohammed Ould Boah
Le 18/12/2017 à 21h32