Vidéo. Au camp smara, le cortège de Ban Ki-moon attaqué par des jets de pierres

Bousculade géante à l'arrivée du S.G de l'ONU au camp Smara.

Bousculade géante à l'arrivée du S.G de l'ONU au camp Smara. . Le360

De graves incidents ont émaillé la visite du S.G de l’ONU dans les camps de Tindouf. Au camp Smara, le cortège de Ban Ki-moon a été carrément attaqué par des jets de pierre l’obligeant à prendre la fuite à bord d’un hélicoptère.

Le 06/03/2016 à 12h40

 

Tout ne s’est pas bien passé lors de la visite de Ban Ki-moon aux camps de Tindouf dans le sud de l’Algérie comme essaie de le dépeindre la propagande séparatiste.

Le S.G de l’ONU aura finalement compris ce que voulait dire le ras-le-bol des jeunes sahraouis qu’il avait évoqué lui-même lors de son déplacement dans le mouroir algérien.

Hier samedi, en arrivant au camp Smara, en provenance de l'aéroport de Tindouf, à bord d'un hélicoptère de l’ONU, Ban Ki-moon, qui se dirigeait, en cortège, vers l'école "17 juin", où il devait rencontrer un groupe de jeunes triés par la direction polisarienne, a dû rebrousser chemin.

En cause, l'anarchie, suscitée par des jeunes qui voulaient lui remettre une lettre réclamant le statut de "réfugiés", apprend Le360 de sources informées.

De même, des Sahraouis originaires de la fraction Souaâd (tribu Rguibat), ont fini par attaquer le cortège du S.G de l’ONU par des jets de pierres après qu'un véhicule de la MINURSO a heurte l'une de leurs cousines.

Et ce n’est pas tout. Au moment du passage du cortège de Ban Ki-moon, un jeune faisant partie des Sahraouis des camps, et qui avait déjà tenté le 4 mars de remettre aux responsables du bureau du HCR à Tindouf une lettre destinée au S.G de l’ONU, a essayé d'atteindre la voiture de ce dernier afin de lui remettre la même lettre. Mal lui en a pris: il a été violemment éloigné par les milices du Polisario.

Quant à la jeune femme sahraouie, elle a été heurtée par un véhicule de la MINURSO qui faisait partie du cortège de Ban Ki-moon. Elle s’en est sortie avec des fractures aux membres inférieurs. Et la réaction de ses cousins n’a pas tardé. Ils se sont attaqués au cortège onusien par des jets de pierres.

Ban Ki-moon n’avait dès lors d’autre solution que de quitter dans l’urgence le camp Smara à bord d’un hélicoptère de l’ONU vers Rabouni où se cantonne la bande à Mohamed Abdelaziz.

Sa la réunion avec les jeunes sélectionnés par la direction du Polisario n’a pu avoir lieu. L’ultime pièce de théâtre que voulaient jouer les séparatistes n’a pu avoir lieu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 06/03/2016 à 12h40