Vidéo. Crise chez les médecins du public: la réaction du ministre de tutelle

adil gadrouz

Le 16/04/2018 à 18h46

VidéoLe ministre de la Santé, Anas Doukkali, nous a réservé sa première sortie médiatique. Pour le360, il revient sur les revendications des médecins du secteur public, assurant qu'il reste "ouvert au dialogue".

Anas Doukkali, également haut cadre du PPS, a annoncé la conclusion prochaine d'un accord avec le ministère de l'Intérieur en vue d'encourager les recrutements de médecins par les régions et les collectivités locales.

Le ministre de la Santé a été ce lundi 16 avril au centre des questions orales relevant de la Chambre des représentants. C'est sa première épreuve depuis sa nomination en janvier dernier par le souverain. "Le ministère est ouvert au dialogue. Personnellement, je suis convaincu qu'après le règlement de la situation financière des infirmiers et des infirmières, le temps est venu pour se pencher sur la question des salaires et des indemnités des médecins d'une manière plus appropriée", a déclaré le ministre, estimant que l'intérêt du département et des citoyens réside dans "la répartition des ressources humaines en vue de couvrir tout le territoire en médecins".

Selon lui, "il y a eu cette année des efforts budgétaires et il y a des idées pour conclure des accords avec les collectivités locales et les régions pour couvrir toutes les régions en personnel médical". "Nous voulons aussi, a-t-il ajouté, que les hôpitaux aient leur autonomie afin de gérer leurs propres cadres, dont les médecins". Le ministre a, à ce titre, exprimé son souhait de conclure des accords avec le secteur privé auquel, a-t-il regretté, "nous n'avons pas donné de mesures incitatives".

Anas Doukkali a annoncé la conclusion prochainement d'un accord avec le ministère de l'Intérieur, un cadre qui "permettra de recruter des médecins sur la base de contrats". "Je pense que ce genre de contractualisation est adaptable au profil des médecins. Un tel accord leur donnera le choix de s'engager soit dans le public soit dans le privé, ou alors de poursuivre des formations supérieures".

Par Mohamed Chakir Alaoui et Adil Gadrouz
Le 16/04/2018 à 18h46