Vidéo. Maroc-Algérie: nouvelle sortie «stupéfiante» d’Ouyahia

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Le 20/01/2018 à 16h23

VidéoManquant de lucidité et de réalisme, les responsables algériens, le premier ministre Ahmed Ouyahia en tête, multiplient les sorties hasardeuses. Voici la énième illumination de celui qui se définit sans sourciller comme "l'homme des sales besognes" du régime algérien grabataire et en rupture de ban.

Décidément, les politiques algériens sont malades du Maroc. Sinon comment expliquer que deux jours après sa sortie antimarocaine hallucinée, Ahmed Ouyahia revienne à la charge avec les mêmes propos? Pire, cette fois, il ne fait plus allusion à son voisin, mais il le mentionne clairement. 

«Concernant le Maroc… le monde n’a pas besoin que le Secrétaire général du RND lui dise où se trouve le haschisch en Afrique du Nord, il ne nous vient pas d’Afghanistan, qui est trop loin de nous !», a dit Ahmed Ouyahia, ce samedi 20 janvier, lors d’une conférence de presse à Alger.

Sans sourciller, le premier ministre algérien ayant maille à partir avec le clan Bouteflika qui l’a désavoué à cause de la privatisation, maintient ses propos hasardeux, irréfléchis et insipides proférés deux jours plutôt lors du Conseil national de son parti.

Et cerise sur le gâteau, voici sa sentence: «Si ça ne tenait qu’à moi, j’instaurerais la peine de mort pour les trafiquants de drogue, pas ceux qui la vendent au gramme mais ceux qui la font rentrer par quintaux». 

Les journalistes et observateurs sont restés estomaqués par de tels propos, hors propos. Ce type qui porte le titre de premier ministre et dont la démarche contrarie allègrement celle de tout homme d’Etat ou tout simplement de tout homme doté de bons sens, a d’ailleurs dit lors de cette même conférence: «Le chef de l’Exécutif n’a pas besoin de me rappeler à l’ordre. Dans un système semi-présidentiel, le président peut démettre de ses fonctions son premier ministre». Autrement dit, il est prêt à essuyer une nouvelle gifle du clan Bouteflika.

Faut-il en rire ou en pleurer des accusations de ce monsieur à l’encontre du Maroc ?

Sur les réseaux sociaux, ses compatriotes se sont déjà chargés de lui répondre. En somme, Ouyahia est une honte tant pour son pays, son voisinage que pour le poste qu'il occupe. "Pleure ô Algérie bien-aimée", comme a si bien dit un observateur algérien.

Par Abdelkader El-Aine
Le 20/01/2018 à 16h23