Washington: la CGEM met en avant les réformes initiées par le Maroc pour un Parlement plus inclusif

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Ce mardi 18 avril à Washington, durant la conférence parlementaire internationale, une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a mis en exergue les réformes marocaines qui renforcent le rôle du Parlement marocain et de l'Etat.

Le 18/04/2017 à 18h25

Dirigée par Neila Tazi, une délégation de la CGEM a participé ce mardi 18 avril, à la conférence parlementaire internationale à Washington. 

Cette conférence a été coprésidée par Christiane Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et le président du groupe de la Banque mondiale (BM), Jim Yong. Elle s'est tenue à la veille des réunions annuelles de printemps de la Banque mondiale et du FMI.

Selon les organisateurs, il s'agit d'une plateforme inédite réunissant les législateurs et les institutions de développement, qui affichent la volonté commune de "faire avancer les initiatives internationales de développement, de lutter contre la pauvreté, d'assurer une plus grande stabilité économique et de réaliser les Objectifs du développement durable (ODD)".

A l'ouverture du forum, Christine Lagarde et le Dr Jim Yong Kim ont estimé que l'économie mondiale connaît "un élan annonciateur de croissance". Ils ont appelé les parlementaires à "plus d'inclusion et de contrôle des politiques publiques pour renforcer la confiance des citoyens et lutter contre la pauvreté".

Intervenant lors d'un panel sur le thème "le renforcement des institutions et la création de parlements inclusifs", Neila Tazi, membre de la CGEM et vice-présidente de la Chambre des conseillers, a mis en avant les réformes engagées par le Maroc pour aller vers plus d'inclusion sociale et assurer la diversité dans la représentativité au sein du Parlement pour qu'il soit inclusif.

La représentante du Maroc a donné comme exemple la liste nationale des femmes qui leur garantit 60 sièges au sein de la Chambre des représentants, le renforcement du rôle des ONGs dans les consultations parlementaires et enfin les sièges prévus à la Chambre des conseillers.

Pour rappel, le Réseau parlementaire, fondé en 2000, est un organisme non gouvernemental, offrant une plateforme aux parlementaires des pays membres du Groupe de la Banque mondiale et du FMI pour plaider en faveur d'une responsabilisation accrue et de la transparence dans la coopération au développement.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 18/04/2017 à 18h25