Accusé de vendre des viandes avariées, un parlementaire s’explique

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Revue de presseKiosque360. Soupçonné d’abattage illégal et de vente de viandes avariées, un parlementaire du MP, dont le magasin a été perquisitionné par la police, se justifie et clame son innocence. .

Le 27/04/2015 à 07h10

En fin de semaine dernière, la presse avait rapporté la perquisition par la police et les services sanitaires d’un garage où se pratiquait l’abattage illégal. Ce dernier est la propriété d’un parlementaire, Larbi Lehrami, également soupçonné de distribution de viandes avariées. Devant le scandale suscité par cette affaire, d’autant plus que la marchandise était destinée à la consommation, le parlementaire incriminé s’explique sur les colonnes du quotidien Al Akhbar, dans son édition du lundi 27 avril.

Si le député avoue ne pas détenir de permis d’abattage, il nie les accusations concernant la non-comestibilité de sa viande. Lehrami explique que la marchandise était confinée dans un grand réfrigérateur, rapporte le quotidien arabophone. Et si la presse avait parlé d’une plainte émanant du voisinage qui se plaignait d’odeurs nauséabondes remontant du garage, le parlementaire nie ces allégations. Il prétend que c’est l'un de ses anciens employés qui a prévenu la police car il est resté en mauvais termes avec lui.

Le parlementaire nie également le fait que ses bêtes aient été abattues illégalement. S’il avoue ne pas avoir de permis d’abattage, il assure n'abattre ses animaux qu’en présence de vétérinaires. De la viande qui est par la suite destinée, toujours selon le parlementaire, aux prisons de Safi et de Kelaat Sraghna, contrairement à ce qui avait précédemment été écrit sur la presse, évoquant la prison d’Oukacha.

Par Marouane Hobballah
Le 27/04/2015 à 07h10