Affaire Bouachrine: la famille se passe des services de l’avocat Rodney Dixon

Rodney Dixon.

Rodney Dixon. . DR

Revue de presseKiosque360. La famille du directeur-éditorialiste d’Akhbar Alyaoum a décidé de se passer des services de l’avocat britannique Rodney Dixon. En plus de lui revenir trop cher, la blouse blanche british n’aurait rien apporté à l’accusé de viols et de traite de blanche, entre autres.

Le 13/09/2018 à 22h25

C’est la fin de la lune de miel entre la famille Bouachrine et le célèbre avocat britannique Rodney Dixon, devenu célèbre pour défendre des accusés peu défendables.

Selon Al Ahdath Al Maghribiya, dans sa livraison de ce vendredi 14 septembre, la famille du journaliste a décidé de se passer des services du Britannique qui n’aurait été d’aucune utilité pendant trois mois. Selon la publication, l’avocat british n’aura fait que diffuser, et encore à très petite échelle, des communiqués condamnant la justice marocaine et sans réels fondements.

En plus de n’avoir été d’aucune utilité lors du procès en cours, la publication explique que l’avocat coûtait à la famille du journaliste.

Explications fournies par le journal: chaque communiqué qu’il émettait au nom de son client, et qui n’avait aucun impact auprès des médias ou de l’opinion publique (généralement, ces communiqués étaient repris par la seule publication du journaliste poursuivi pour viol), coûtait à la famille entre 20.000 et 30.000 euros.

Aux dernières nouvelles, les plus de 60 vidéos saisies par les enquêteurs dans le bureau du directeur de publication d’Akhbar Alyaoum ont été déclarées recevables suite à une contre-expertise ordonnée par la justice et menée par le Laboratoire national de la Gendarmerie royale. En vertu de ces derniers développements, le procès prendra un autre tournant dans les semaines à venir.

L’affaire Bouachrine, pour rappel, avait éclaté en février dernier quand le siège du journal avait été assailli par la police judiciaire (BNPJ) qui y avait saisi plus de 50 vidéos. Depuis, mplus de dix femmes s’étaient manifestées comme victimes ou déclarantes contre le patron d’Akhbar Alyaoum.

Par Zineb El Ouilani
Le 13/09/2018 à 22h25