Autoroutes du Maroc: 26 millions de DH de perte à cause de la grève

Les employés et cadres des Autoroutes du Maroc disent "Dégage" au DG Anouar Benazzouz.

Les employés et cadres des Autoroutes du Maroc disent Dégage au DG Anouar Benazzouz. . DR

Revue de presseKiosque360. Les syndicats estiment que la direction générale d’Autoroutes du Maroc (ADM) est la seule responsable de l’échec des négociations. Résultat: une grève de quatre jours et une perte se chiffrant à 26 millions de dirhams. Les détails.

Le 21/05/2017 à 22h36

Le coût financier de la grève menée depuis quelques jours par les employés et les cadres d’ADM (Autoroutes du Maroc) est estimé à 26 millions de dirhams. C’est ce que rapporte le quotidien Al Massae, dans son édition de ce lundi 22 mai.

D’après le journal, une autre vague de grève a été organisée à compter de samedi 20 mai dernier et elle va durer quatre jours encore. Dans la journée, la grève des employés d’ADM a démarré à 14 h et pris fin à 22 h, couvrant ainsi le moment où les automobilistes sont les plus nombreux à emprunter l’autoroute. En chiffres, c’est l’équivalent de 60 à 70% des revenus journaliers, soit 8 millions de dirhams.

Les deux centrales syndicales qui représentent les employés d’ADM affirment que si la grève est maintenue c’est à cause de la direction générale. Anouar Benazzouz aurait refusé de signer le procès-verbal de la réunion qui s'est tenue vendredi dernier au ministère de l’Intérieur.

Selon une source du journal, cette réunion a été marquée par la présence des deux centrales syndicales. Lors de cette rencontre, il a été convenu de résoudre tous les problèmes exposés par les deux syndicats. A la fin de la réunion, le directeur général aurait toutefois refusé de signer le PV. Les deux centrales syndicales ont considéré ce refus comme une preuve de la mauvaise foi de la direction générale.

Nabil Arsalan, le secrétaire général du syndicat national des cadres de la société nationale des Autoroutes du Maroc, a affirmé au journal que la direction générale est la seule responsable de l’échec des discussions et du conflit social dont souffre l’entreprise.

Par Mouna Qacimi
Le 21/05/2017 à 22h36