Baccalauréat: les sanctions qui attendent les fraudeurs

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Hassad, a mis en garde les élèves candidats au baccalauréat contre toute tentative de fraude.

Le 31/05/2017 à 19h57

Toute tentative de fraude aux examens du Baccalauréat 2017 sera sévèrement sanctionnée. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, rappelant que la loi 02-13, qui prévoit notamment des peines contre les tricheurs, est entrée en vigueur le 19 septembre 2016, date de sa publication au Bulletin officiel.

En effet, le texte prévoit une peine d’un mois à deux ans de prison ferme ainsi que des amendes allant jusqu’à 100.000 dirhams, selon la gravité de la fraude.Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia précise, dans son édition de ce jeudi 1er juin, que les élèves pris en flagrant délit de tentative de fraude seront avertis, dans un premier temps, par les surveillants qui leur retireront les feuilles d’examen en cas de récidive. Un procès verbal sera alors rédigé par le surveillant qui précisera la nature de la fraude ainsi que le moyen utilisé par l’élève.

Par la suite, une commission disciplinaire décidera de la sanction à prendre à l’égard du tricheur. Selon la gravité de la fraude, L’élève pourrait se voir interdire la participation aux examens du Baccalauréat pour une durée de deux ans. Pour les cas jugés plus graves et en cas de recours à des réseaux, la commission confiera le dossier à la justice. Autant de mesures de nature à mettre un terme à ce fléau qui refait surface chaque année, à la même saison des examens.

Par Mohamed Younsi
Le 31/05/2017 à 19h57