Baccalauréat: L’étau se resserre autour des tricheurs

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Revue de presseKiosque360. Le baccalauréat approche à grands pas et les délégués de l’Education nationale se mobilisent pour, notamment, pallier aux tentatives de tricherie via les nouvelles technologies.

Le 22/05/2015 à 03h56

Les délégations régionales de l’Éducation ont décidé de faire appel aux services des opérateurs télécoms pour lutter contre la triche via téléphones portables, tablettes, réseaux sociaux et autres moyens modernes de communication susceptibles d’être utilisés par les candidats au baccalauréat. C’est ce que révèle, en Une de son édition de ce vendredi 22 mai 2015, le quotidien arabophone Al Massae qui ajoute que le département de tutelle compte recourir à des équipements sophistiqués pour tracer les appels et les brouiller. Les services extérieurs du ministère ont ainsi alerté les différents responsables pour les exhorter à la vigilance durant les examens du baccalauréat qui auront lieu du 9 au 11 juin.

Ondes courtesLe ministère a de même chargé ses cadres de sensibiliser les élèves aux dangers de la fraude et de leur faire prendre consciences des conséquences sérieuses que cette pratique pourrait avoir sur la poursuite de leurs études. Toutefois, le ministère préfère anticiper tout risque lié à l’utilisation des nouveaux outils de communication en s’en remettant aux opérateurs télécoms qui veilleront à brouiller les portables dans l’enceinte de l’établissement et le périmètre du centre d’examen et de détecter les liaisons sur ondes courtes sur une distance allant jusqu’à 100 mètres. Et Al Massae d’ajouter qu’au niveau central, une équipe mixte comprenant les services concernés sera chargée de la surveillance des réseaux sociaux pour éviter toute fuite.

Eh oui, fini le temps des misérables antisèches! Les nouvelles technologies sont à ce point redoutables d’efficacité que, déclare une source proche du dossier citée par Al Massae, leur utilisation pose un véritable problème au ministère, obligé aujourd’hui de consacrer un budget à la lutte contre cette pratique. Il y va pour de l’égalité des chances et de la valeur du diplôme national.

Par Amine Haddadi
Le 22/05/2015 à 03h56