El Othmani très préoccupé par la violence scolaire

Saâd Eddine El Othmani, chef du gouvernement. 

Saâd Eddine El Othmani, chef du gouvernement.  . DR

Revue de presseKiosque360. Les actes de violence à l’école feront l’objet de poursuites judiciaires, a déclaré El Othmani, tout en rappelant l'urgence d'adopter une approche globale pour traiter les problèmes.

Le 10/11/2017 à 22h22

Lors d'une rencontre avec les responsables centraux du ministère de l'Éducation nationale, jeudi 9 novembre, consacrée aux récents incidents qu'ont connus certains établissements scolaires, le Chef du gouvernement s’est montré très préoccupé par la problématique de la violence scolaire, surtout celle commise par les élèves contre les enseignants.

Comme le rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du week-end des 11 et 12 novembre, Saâd-Eddine El Othmani a précisé que l'approche répressive ne peut suffire à endiguer ce phénomène. Cette problématique, affirme-t-il, nécessite une approche intégrée et globale incluant les dimensions psychologiques, scientifiques et sociales, sans toutefois négliger la rigueur.

Le chef de l’Exécutif n’a, par ailleurs, pas manqué de manifester son soutien aux enseignants et aux cadres pédagogiques. Il a exprimé sa forte inquiétude quant à ce phénomène encore marginal mais préoccupant. El Othmani a catégoriquement condamné ces actes de violence, quels qu’en soient l'origine et l'auteur. Il a de même appelé au respect du personnel enseignant et à la nécessité d’ancrer la culture du respect dans les établissements scolaires.

Par ailleurs, a précisé le Premier ministre cité par le journal, ces dérapages feront l’objet de poursuites judiciaires. Parallèlement, l'éradication d'un tel phénomène exige l'adoption d’une approche globale qui prenne en considération les dimensions pédagogique et sociale et qui implique l’ensemble des intervenants, famille, médias et école.

Le Chef de gouvernement en a profité pour insister sur l'importance cruciale du secteur de l'éducation et de la formation, domaine stratégique pour le gouvernement. Le secteur exige attention, concertation et dialogue, a affirmé le Premier ministre, qui précise que cette première rencontre avec les responsables du secteur sera suivie d’autres entrevues.

Les problèmes de l’enseignement, a-t-il ajouté, ne se limitent pas au volet financier et à celui relatif aux ressources humaines. C'est aussi une question de qualité, qui ne pourra s’améliorer que si tout le monde assume ses responsabilités et accepte de s'impliquer. Au sujet de la loi-cadre susceptible de rendre opérationnelles et obligatoires les dispositions de la Vision stratégique de la réforme du système éducatif, le Chef du gouvernement a fait savoir que son équipe y travaillait d’arrache-pied, afin de pouvoir la faire adopter avant la fin de l’année.

Par Amyne Asmlal
Le 10/11/2017 à 22h22