Enlevée dans un grand taxi, elle subit un viol collectif

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Revue de presseKiosque360. A Casablanca, une bande de délinquants circule dans des grands taxis volés pour commettre des vols et même des agressions sexuelles sur les passagers. Le témoignage d'une victime a permis l'arrestation de l'un de ses violeurs. Les autres sont toujours recherchés.

Le 17/11/2014 à 06h21

C’est une histoire qui fait froid dans le dos, rapportée par le quotidien Assabah dans son édition du 17 novembre, avec l’arrestation d’un individu impliqué dans un fait-divers sordide. Comme à son habitude, une jeune femme résidente à Douar Harbila (Ain Harouda), appelle un grand taxi vers 6h du matin ce 10 novembre, pour la déposer à son centre de formation à Sidi Bernoussi. Par malchance, elle s'est retrouvée dans un traquenard. Ce qu’elle a vécu dans les heures suivantes est plus atroce que le pire des cauchemars.

L’itinéraire initial a été détourné vers une destination inconnue pour la victime mais préméditée par les prévenus. Le taxi s’arrête dans un bois près de Echalalate à Mohammedia. La fille est sommée de se dévêtir sous la menace d’un couteau, et subit un viol collectif des heures durant par ses cinq agresseurs. Elle est ensuite délaissée dans une zone isolée, sans portable et sans argent, que les accusés ont pris le soin de lui dérober. Mais un détail leur échappe, qui va s’avérer d’une importance cruciale. Lors du viol, un des accusés a interpelé l'un de ses acolytes par son surnom. La victime l’a retenu, et les policiers ont pu arrêter l’un des responsables de ce forfait morbide, qui s’est révélé être le chauffeur du véhicule.

La plainte que la victime a déposée auprès du procureur général de tribunal d’appel de Sidi Bernoussi a abouti à l’arrestation d’un des délinquants sexuels impliqués dans cette affaire. Le prévenu, le prétendu chauffeur de taxi, âgé de 40 ans, a avoué son crime et révélé l’identité de ses acolytes, qui font l’objet d’un mandat de recherche. Il a par ailleurs confessé que la jeune fille ne serait pas leur seule victime.

Par Asmaa El Kezit
Le 17/11/2014 à 06h21