France: L'ancien garde du corps marocain de Ban Ki-moon tente de s'immoler par le feu

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Revue de presseKiosque360. La police française a arrêté le garde du corps marocain de Ban Ki-moon, suite à sa tentative d'immolation par le feu devant l’ambassade du Maroc à Paris.

Le 19/01/2017 à 21h00

Baroun Roumayne, l’ancien garde du corps de l’ex-secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, fait de nouveau parler de lui. En effet, après une grève de la faim entamée devant l’ambassade du Maroc à Paris, il a tenté de s’immoler par le feu au même endroit, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du vendredi 20 janvier. Cet acte a obligé la police française à intervenir et à procéder à son arrestation. Celui qui a également officié en tant que garde du corps du Ghanéen Kofi Annan proteste contre l’enlisement de l’instruction de l’affaire d’escroquerie dont il aurait été victime à Agadir.

L’histoire de Baroun Roumayne, qui est de père marocain et de mère française, remonte à 2014, lorsqu’il avait décidé de rentrer au Maroc pour s’y installer. Il avait alors opté pour la ville de Taroudant où il comptait investir dans un projet de pâtisserie de luxe. Sur place, il rencontrera un promoteur immobilier avec qui il conviendra de l’acquisition d’un immeuble de six appartements, disposant de locaux commerciaux au rez-de-chaussée, pour un montant de 4,37 millions de dirhams.

Pour l'acquisition de ce bien, le garde du corps a versé une importante somme d’argent au promoteur, en guise d’avance pour le compromis de vente. Mais au final, il s'est rendu compte qu’il avait été victime d’une escroquerie fomentée par le promoteur, avec la complicité du notaire et, probablement, de la directrice d’une agence bancaire d'Agadir. Le 9 juin 2015, Roumayne déposera plainte contre les arnaqueurs. Depuis, le traitement de son dossier par la justice marocaine traîne, ce qui l'a poussé à entamer une grève de la faim en octobre dernier. Celle-ci n'ayant pas eu les effets escomptés, Baroun Roumayne a tenté, il y a quelques jours, de s'immoler par le feu. 

Par Fayza Senhaji
Le 19/01/2017 à 21h00