Gestion des déchets: nouveau blocage en vue à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. A un mois de l’expiration du délai pour l’élaboration d’un nouveau cahier de charges et le lancement d’un nouveau marché pour la collecte des déchets ménagers, la mairie revient à la case départ. Elle a même refait appel au cabinet belge en charge du dossier avant 2014.

Le 15/03/2018 à 21h13

La mairie de Casablanca ne sait plus à quel saint se vouer pour sortir du bourbier que constitue la collecte des déchets ménagers dans les arrondissements d’Anfa, Sidi Othmane et Moulay Rachid. Selon Assabah, dans sa livraison de ce vendredi 16 mars, la mairie pourrait demander un délai supplémentaire pour préparer un nouveau cahier des charges et lancer un appel d’offres afin de sélectionner la société ou le consortium qui remplacera Sita Blanca.

La raison? Tout d’abord, l’incapacité des deux sociétés, marocaine et française, à assurer un service de qualité pendant la période transitoire, selon le journal. Ensuite, Casa Prestations, la Société locale de développement (SDL) qui chapeaute le dossier, a dû faire face à de sérieuses difficultés pour élaborer un cahier des charges en bonne et due forme. Du coup, explique Assabah, Casa Prestations a dû résilier le contrat qui la liait à la société AS2T Ingénierie, bureau d’études basé à Témara qui lui fournissait l’assistance technique sur le dossier.

Le plus étonnant, selon les sources du quotidien, est que la mairie a de nouveau fait appel aux services du cabinet belge EGIPE, propriété de Raoul Grela, sollicité avant 2014 avec le résultat que l’on sait et dont les habitants et riverains des arrondissements concernés font encore les frais. Assabah conclut en rappelant que ce même cabinet a fait l’objet d’une levée de boucliers de la part des élus PJD quand Mohamed Sajid était maire de Casablanca. Alors qu'aujourd’hui, ce même cabinet semble trouver grâce aux yeux du maire islamiste de la métropole, Abdelaziz El Omari.

Par Moncef El Fassi
Le 15/03/2018 à 21h13