Il filmait ses rapports intimes avec sa femme et les diffusait sur Internet

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Revue de presseKiosque360. La police judiciaire vient d'arrêter, à Casablanca, un individu accusé d'avoir vendu des vidéos de ses ébats avec sa femme à des sites pornographiques. Il a été écroué, de même que sa maîtresse. Récit.

Le 20/09/2018 à 21h52

Vendre des photos de ses ébats avec sa femme à des sites pornographiques pour se faire de l'argent, puis utiliser les mêmes vidéos pour la menacer quand elle demande le divorce: un comble!C'est grosso modo l'histoire surréaliste qui s'est déroulée à Casablanca et que rapporte Assabah dans sa livraison de ce vendredi 21 septembre.

Selon la publication, la police judiciaire de Hay Hassani a ainsi arrêté un individu de 30 ans, peintre en bâtiment de son état, qui filmait ses ébats avec sa femme et les cédait à des sites pornographiques contre des sommes d'argent qu'il claquait en soirées arrosées avec ses maîtresses.

Alors qu'il interdisait formellement à son épouse de toucher à son téléphone, celle-ci a fini par tromper sa vigilance, profitant d'un moment où son mari prenait sa douche. Elle s'est alors saisie de son téléphone et a découvert des vidéos de son mari en pleins ébats avec sa maîtresse, salariée d'une entreprise privée.Furieux, rapporte Assabah, le mari a chassé, en pleine nuit, sa femme et son enfant d'à peine quatre ans. L'épouse a alors demandé le divorce.

Mais ce n'est pas fini. En effet, des proches et des connaissances de la femme l'ont appelée pour lui signaler que des vidéos "hot", la montrant avec son mari, étaient diffusées sur des sites pornographiques. Et le mari, loin de tenter de trouver une solution et encore moins de s'excuser, a menacé de transférer lesdites vidéos à sa famille si elle ne renonçait pas à ses droits de future femme divorcée (pension…) et si elle ne retirait pas sa plainte pour adultère.

L'épouse, écrit Assabah, n'a alors eu d'autre choix que de s'adresser à la police, qui a ouvert une enquête sur ordre du Parquet.La police a donc interpellé le mari, en compagnie de sa maîtresse, et perquisitionné son téléphone pour voir s'il n'avait pas impliqué d'autres femmes dans ses agissements. Les enquêteurs, écrit Assabah, ont alors découvert plusieurs vidéos de lui avec sa maîtresse, sur le lit conjugal.

Les deux prévenus ont été déférés, mardi dernier, devant le Procureur près le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ. Leur procès devait commencer jeudi 20 septembre.

Par Zineb El Ouilani
Le 20/09/2018 à 21h52