Il fréquente les fitness pour photographier les fesses des hommes

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Revue de presseKiosque 360. La police de Salé a arrêté un stewart qui avait pour "hobby" de fréquenter les salles de fitness pour y prendre en photo, dans les vestiaires, les fesses des hommes.

Le 12/02/2014 à 13h03

Que d’imagination et d’ingéniosité mises au service de la perversion. Nous en avons la preuve chaque jour : trafiquants, faussaires, maîtres-chanteurs, proxénètes... ne reculent devant rien et recourent à d’étonnantes astuces pour s’adonner à leurs malversations. Malheureusement pour eux, nul crime n’est parfait, et la police nationale a fait de belles prises ces derniers temps. Dans son édition du mercredi 12 février, c’est une histoire pour le moins insolite et qui prêterait presque à sourire tant elle semble anecdotique, que le journal Assabah nous rapporte. Celle d’un stewart dont il reste à espérer qu’il ne s’adonnait pas à ce genre de "hobby" en espionnant, de son gadget à la James Bond, les toilettes des avions où il était en service.

L’homme, muni d’une discrète caméra en forme de stylo qui ne pouvait éveiller la méfiance de quiconque, avait en effet pris pour habitude de fréquenter les salles de fitness ou, plus exactement, les douches de centres sportifs pour y prendre en photo, tandis qu’ils prenaient leur douche ou se changeaient, les fesses des hommes qui venaient s’entraîner là. Drôle de passe-temps auquel ne pourra plus se livrer le pervers, pris en flagrant "shooting" de fessiers masculins dans un de ces centres où il sévissait. Dénoncés par des clients qui ont surpris son manège, le stewart a été cueilli par la police pour se retrouver devant le tribunal de première instance de Salé.

Du voyeurisme au chantage

La police a découvert dans son ordinateur des photos compromettantes prises dans ces centres de fitness ainsi que des photos plus explicites d’hommes s’adonnant à des attouchements. L’homme, qui a donc des penchants homosexuels, communiquait de même, rapporte Assabah, avec des hommes sur les réseaux sociaux et se rendaient même hors du Maroc pour concrétiser ses rencontres virtuelles. Durant son interrogatoire, l’homme n’a pas nié les faits. Un point positif, s’il en est, dans cette histoire : les fesses n’ont pas de visage. Car la police judiciaire de Salé a présenté, nous apprend encore Assabah, une affaire autrement plus conséquente pour les victimes qu’elle a faites. En effet, il s’agit cette fois de jeunes filles pour le moins crédules qui se sont fait prendre au piège par des maîtres-chanteurs sévissant sur le web et qui leur proposaient de se dénuder en leur promettant monts et merveilles. Malheureusement pour elles, les filles étaient filmées et sont ainsi tombées dans l’enfer d’un chantage sordide : soit elles payaient les sommes qui leur étaient demandées, soit les films les mettant en scène seraient diffusées. Aussi, un conseil : sortez couverts !

Par Bouthaina Azami
Le 12/02/2014 à 13h03