Kénitra: des gendarmes suspectés de complicité dans un trafic de drogue

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Revue de presseKiosque360. Trois gendarmes en poste à Kénitra ont été convoqués par le BCIJ pour leur éventuelle implication dans un réseau de trafic de drogue. Ils auraient longtemps fermé l’œil sur les activités de ce réseau qui opérait depuis Mehdia.

Le 31/08/2016 à 21h00

Trois élément de la gendarmerie font actuellement l’objet d’une enquête judicaire menée par le BCIJ. Ils sont poursuivis pour leur supposée implication dans une affaire de trafic de drogue à grande échelle, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 1er septembre.

Les trois gendarmes, qui relèvent du commandement régional de Kénitra et appartiennent à la brigade de la gendarmerie maritime basée à Mehdia, sont soupçonnés de faire partie du réseau dirigé par le trafiquant surnommé «Khribika». Ce réseau, dans lequel une quinzaine de personnes sont impliquées, a été démantelé il y a un peu moins de deux mois par la brigade de la police judiciaire relevant de la préfecture de police de la même ville, affirme le journal.

Selon des sources citées par le quotidien, les trois gendarmes ont été interrogés, durant plus de huit heures, par les enquêteurs du BCIJ à Rabat. Ceci, sachant que le chef du réseau, actuellement en détention, a affirmé avoir acheminé, à plusieurs reprises, des quantités de drogue depuis son lieu de résidence, à la médina de Mehdia, jusqu’à la plage, en vue d'acheminer sa marchandise vers l’étranger. Ce que la brigade nationale de la police judiciaire basée à Casablanca a pu confirmer. Or, la brigade de la gendarmerie maritime n’a jamais bougé le petit doigt. D'ailleurs, le principal mis en cause a reconnu, devant les enquêteurs de la BNPJ, avoir eu comme complice un responsable de la gendarmerie, actuellement en poste dans la région de l’Oriental après qu'il avait exercé au commandement régional de la gendarmerie à Kénitra.

Après l’enquête, poursuit le journal, un rapport circonstancié devrait être transmis par le BCIJ au commandement général de la gendarmerie royale qui décidera de la suite à donner à cette affaire.

Par Amyne Asmlal
Le 31/08/2016 à 21h00