Khénifra: des tests ADN pour identifier le kidnappeur d'une conseillère de l'Istiqlal

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Revue de presseKiosque360. Un quinquagénaire est activement recherché, à Khénifra, pour avoir kidnappé et torturé une conseillère du parti de l’Istiqlal. Des échantillons de son ADN ont été prélevés sur la victime.

Le 12/06/2016 à 23h00

Les éléments de la police de Khénifra ont redoublé d’efforts pour mettre la main sur l'homme soupçonné d’avoir kidnappé et tenté de tuer une conseillère istiqlalienne de la ville. «L’incident, survenu samedi soir, avait fait polémique», indique Akhbar Al Yaoum dans son numéro de ce lundi 13 juin.

Les services de sécurité, rapportent les sources du journal, ont réussi à dresser un portrait-robot du suspect, un quinquagénaire, toujours en fuite pour l’instant. Ce dernier avait enlevé la conseillère à bord de sa voiture et l’avait torturée dans un endroit déserté, aux alentours de la ville. La victime a fourni un descriptif de son agresseur et une liste de ses signes distinctifs.

Par ailleurs, la police a prélevé des échantillons d’ADN sur les vêtements de la conseillère et les lésions qu'elle portait sur le corps. «La police compte également sur les échantillons prélevés sur la chemise du suspect que la victime avait gardée avec elle», ajoute le journal. Les résultats des analyses de ces échantillons, envoyés au laboratoire scientifique de la police judiciaire de Casablanca, ne sont toujours pas connus. Ils permettront d’établir un lien inéluctable entre la victime et son agresseur.

Salha Bradi, qui travaille aussi comme infirmière à l’hôpital de Khénifra, a révélé aux enquêteurs que son kidnappeur s’était présenté à elle comme un contrôleur de la municipalité de la ville. «Il lui avait alors déclaré qu'il espérait la voir intervenir auprès du service de maternité de l’hôpital provincial où elle travaillait afin qu’une de ses cousines puisse accoucher dans les meilleures conditions», rapporte le journal. Ce n'est qu'une fois attirée dans la voiture de son agresseur que la victime a senti le piège se refermer sur elle.

Pour la conseillère, cet incident est lié à la guerre électorale à laquelle se livrent certains partis politiques. Elle n’a cependant pas révélé l’identité du parti qu'elle pense être derrière son agression.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 12/06/2016 à 23h00