La journaliste Malika Malak victime d’une erreur médicale

DR

Admise depuis une semaine à l’hôpital militaire de Rabat, Malika Malak a vu son état de santé s’aggraver. L’équipe médicale a découvert des compresses oubliées après ses deux premières interventions dans une clinique de la capitale. Récit.

Le 06/01/2016 à 16h19

«C’est très grave. Ce qui s’est passé est un crime». Très en colère, Jaouad Benaissi dénonce l’erreur médicale dont a été victime la journaliste Malika Malak et demande, au nom du Comité de soutien, que des sanctions judiciaires soient prises à l’encontre de l’équipe médicale qui a effectué les deux premières opérations chirurgicales.

Les faits remontent à il y a un mois lorsque la patiente est admise en urgence à une clinique à Rabat pour y subir une intervention chirurgicale. L'opération se déroule correctement sauf que l’équipe chargée de l'opération l'aurait recousue en oubliant au passage des compresses de pansements.

Et c’est l’hôpital militaire qui va découvrir la bévue médicale. A la demande du roi Mohammed VI et face à la détérioration de son état de santé, Malika Malak a été en effet transférée il y a une semaine à l’hôpital militaire de Rabat où, selon ses proches, elle fait l’objet d’un suivi minutieux de la part des médecins. "Après une radioscopie, les médecins ont découvert un corps étranger dans son corps", précise l'un de ses proches.

En y regardant de près, les médecins découvrent une compresse. "Cela n’a fait que compliquer davantage la situation», confie Jaouad Bennaissi à Le360. Malika Malak, la célèbre présentatrice de l'émission "Fi Al wajiha" (fin des années 90 sur 2M), déjà mal en point, voit sa situation se détériorer et son moral en prend un sacré coup. «Elle va très mal», constate Benaissi, à son tour triste et en colère. Mais son comité de soutien ne compte en rester là et demande fermement à ce que justice soit rendue.

Par Qods Chabaa
Le 06/01/2016 à 16h19