L'ancien maire de Marrakech interdit de quitter le territoire

Omar Jazouli (D) lors d'une réccente rencontre de l'Union constitutionnelle.

Omar Jazouli (D) lors d'une réccente rencontre de l'Union constitutionnelle. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Omar Jazouli, ex-maire de Marrakech, défraye la chronique. La figure emblématique du parti de l'Union constitutionnelle, accusée notamment de "dilapidation de deniers publics", est interdit de quitter le Maroc.

Le 26/11/2013 à 21h57

L’ancien maire de Marrakech, Omar Jazouli, est interdit de quitter le territoire national. Tel est le verdict du juge d’instruction de la chambre criminelle chargée des crimes financiers de la Cour d’appel de Marrakech, à l’issue de la séance d’interrogatoire tenue lundi, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du mercredi 27 novembre. Le juge d’instruction a également ordonné le placement de Jazouli sous surveillance judiciaire et le retrait de son passeport.L’ex-maire de Marrakech est poursuivi par le parquet général pour deux chefs d’accusation, à savoir "dilapidation de deniers publics" et "faux et usage de faux de documents officiels". L’affaire, rappelle le quotidien arabophone Al Massae, remonte au 6 août 2012 lorsque la Cour régionale des comptes a condamné Omar Jazouli et ses proches collaborateurs à des sanctions financières pour des "irrégularités" commises dans la gestion communale entre 2003 et 2009.En attendant le procès...

La figure emblématique de l’Union constitutionnelle a été condamnée à payer une indemnité de 400.000 DH à verser au Trésor public et à rembourser plusieurs millions de DH à la commune, poursuit le quotidien Al Massae. Le journanl souligne par ailleurs que le juge d’instruction auditionnera le 10 décembre prochain Abdallah Rffouch, connu sous le nom de "Ouled laâroussia", qui occupait le poste de vice-président du Conseil de la ville de Marrakech. Laârbi Belkziz, directeur du cabinet de Omar Jazouli, devra être également entendu par le juge d’instruction. En attendant la verdict de la justice dans l'affaire Jazouli, force est de constater que la justice marocaine fait preuve de plus en plus de réactivité dans le traitement des scandales liés à la dilapidation de deniers publics. Comment éviter de tels scandales à l'avenir ? Il n'existe pas de recette miracle. La bonne gouvernance est l'unique moyen pour se prémunir contre la dilapidation et la mauvaise gestion des deniers publics. Dans son discours prononcé à l'occasion lors de l'ouverture de la séance d'automne du Parlement, le roi Mohammed VI a été clair à ce propos, particuilèrement en ce qui concerne Casablanca qui souffre d'un "déficit de gouvernance". Toutes les villes sont concernées !

Par Khadija Skalli
Le 26/11/2013 à 21h57