Le journaliste de la MAP assassiné pour 120.000 DH

Hassan Shimi, journaliste de la MAP, assassiné à son domicile à Témara.

Hassan Shimi, journaliste de la MAP, assassiné à son domicile à Témara. . DR

Revue de presseKiosque360. Le journaliste photographe de la MAP retrouvé mort, mercredi 3 mai, à son domicile, a été tué par ses deux amis. Le mobile du crime: le vol de 120.000 DH. Les détails.

Le 07/05/2017 à 23h04

La reconstitution du meurtre de Hassan Shimi, le journaliste photographe de l’agence MAP, retrouvé mort, mercredi 3 mai, chez lui à Témara, a révélé qu’il avait été tué par deux amis proches qui avaient prévu de lui voler la coquette somme de 120.000 DH, rapporte Assabah dans sa livraison de ce lundi 8 mai. Le défunt avait d'ailleurs promis à l’un d’eux de lui prêter ladite somme.

Organisée samedi dernier, la reconstitution a permis d’inculper 2 des 5 individus arrêtés dans le cadre de cette affaire, alors que les 3 autres ont été déférés devant le procureur du roi près le tribunal de première instance de Témara. Selon Assabah, il est attendu qu’ils soient relâchés, l’enquête ayant démontré qu’ils n’avaient aucun lien avec le meurtre. Mais, comme les deux accusés, ils faisaient partie du cercle des amis intimes de la victime, qui les recevait souvent.

D’ailleurs, c’est de cette hospitalité qu'ont abusé les prévenus, originaires de Meknès et Sidi Kacem. Le journaliste ayant promis à l’un d’eux de lui prêter 120.000 DH, la cupidité de ce dernier lui a soufflé de mettre la main sur l’argent et de se débarrasser du prêteur pour ne plus avoir à le restituer. Quand l’idée a germé dans sa tête, il a mis son complice dans le coup et ils se sont mis d’accord pour passer à l’action, ajoute Assabah.

Le jour du drame, ils ont contacté la victime et demandé à passer la soirée en sa compagnie. Sans hésitation, Shimi a accepté de les recevoir. Après le dîner, ils ont entrepris de mettre leur plan à exécution, ont ligoté leur hôte et passé au crible la chambre à coucher, à la recherche de l’argent.

Les accusés ont affirmé avoir bâillonné leur victime, qui avait tenté d'appeler au secours. Quand le journaliste a essayé de leur résister, ils lui ont asséné deux coups, notamment au niveau de la tête, ajoute Assabah.N’ayant rien trouvé, les agresseurs ont quitté le domicile du journaliste sans attirer l’attention des voisins, après avoir emporté ses deux téléphones et une petite somme retrouvée sur lui. Ils ont déclaré avoir cru que la victime, qui s'était écroulée sous la violence des coups, reprendrait connaissance, précise le quotidien.

Par Zineb El Ouilani
Le 07/05/2017 à 23h04