Le Maroc échappe à une déferlante d’Ecstasy

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Revue de presseKiosque360. La vigilance des services de sécurité et de la douane du port de Tanger-Med a permis au Maroc d’échapper à un véritable tsunami de drogues de type Ecstasy. C’est d’ailleurs cette vigilance qui a mis en échec cette tentative d’inonder le royaume de psychotropes.

Le 05/11/2018 à 20h37

Environ 493.700 comprimés de drogues de type Ecstasy: c’est la quantité de psychotropes qui était destinée à inonder le Maroc. La quantité de drogues en question, qui était acheminée vers le royaume, a été saisie au port de Tanger-Med grâce à la vigilance des services de sécurité et des éléments de la douane, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 6 novembre.

Les sources du quotidien précisent que cette saisie record a été opérée suite au contrôle, lundi matin, d’un véhicule immatriculé au Pays-Bas. Trois suspects, dont une femme, qui étaient à bord de cette voiture, ont été interpellés sur place. Une enquête a été ouverte par les services compétents, sous la supervision du parquet général de Tanger, pour tirer au clair cette affaire et mettre à nu les connexions avec les réseaux internationaux de trafic de drogue.

Les sources du quotidien ajoutent que cette saisie, qualifiée de record, intervient après celle effectuée en avril dernier, quand les services de sécurité du port de Tanger-Med, en collaboration avec les éléments de la douane, avaient mis en échec une tentative d’introduire au Maroc une quantité de 241.319 comprimés psychotropes de type Ecstasy. Deux suspects, un homme et une femme, avaient alors été arrêtés par les services de sécurité compétents, suite à des informations mises à leurs dispositions par les services de la direction générale de surveillance du territoire (DGST). Dans les deux cas, rappellent les sources du quotidien, les drogues dures avaient été soigneusement dissimulées dans les véhicules, pour tromper la vigilance des services de sécurité. Mais toutes ces manœuvres et ces ruses ont été réduites à néant par la vigilance des services de sécurité du royaume.

Par Mohamed Younsi
Le 05/11/2018 à 20h37