Les hôpitaux menacés de paralysie ce jeudi

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Revue de presseKiosque360. Le ministre de la Santé et les syndicats du secteur ne sont pas sur la même longueur d’onde. La dernière rencontre, dans le cadre du dialogue social sectoriel, n’a débouché sur aucun accord. Bien plus, les syndicats appellent au débrayage pour faire valoir leurs revendications.

Le 27/09/2017 à 20h51

A l’exception des services d’urgences et de réanimation, qui resteront opérationnels, les hôpitaux régionaux et provinciaux, les centres de santé et les centres hospitaliers universitaires (CHU) risquent, ce jeudi, d'être paralysés. En effet, le syndicat national autonome des médecins du secteur public a appelé les professionnels du secteur à débrayer pour défendre leur cahier revendicatif.

Dans son édition de ce jeudi 28 septembre, le quotidien Assabah affirme que la réunion, tenue dans le cadre du dialogue social sectoriel, par le ministre El Houcine Louardi et les représentants syndicaux, n’a débouché sur aucun accord. Ladite rencontre a été notamment sanctionnée, du côté syndical, par un appel au débrayage, ce jeudi, et un sit-in devant le siège du ministère de tutelle à Rabat, le 16 octobre prochain.

La réaction des syndicats illustre bien la tension qui prévaut dans le secteur de la Santé. Du côté du ministère, poursuit la publication, Louardi tente de tempérer en appelant «les partenaires sociaux à plus de coopération pour répondre aux doléances des professionnels du secteur». Or, ces derniers accusent «le ministre de blocage et lui reprochent d’avoir pris à la légère leur cahier revendicatif».

Les principales revendications des professionnels portent sur la concrétisation des engagements de l’accord de 2015, la rémunération selon l’indice salarial 509 et le volet relatif aux médecins dans l’accord de 2011. De même, les professionnels demandent au ministère de revoir sa méthodologie et son approche du dialogue social sectoriel. Aujourd’hui, les relations entre les deux parties en sont au bras de fer. Et, en l’absence d’un terrain d’entente et de dialogue, les professionnels de la Santé semblent bien décidés à se défendre et à faire valoir leurs droits. 

Par Mohamed Younsi
Le 27/09/2017 à 20h51