Médicaments: El Ouardi promet un suivi de la baisse des prix

El Houssein Louardi, ministre de la Santé.

El Houssein Louardi, ministre de la Santé. . DR MAP

Revue de presseKiosque360. C'est ce lundi 9 juin qu'entrera en vigueur la décision de la baisse des prix de plusieurs médicaments. Les professionnels ont eu un délai de deux mois pour se préparer.

Le 08/06/2014 à 22h15

L'événement est de taille: La révision à la baisse des prix des médicaments entre en vigueur ce lundi 9 juin. La liste comprend plusieurs familles thérapeutiques prescrites contre un large éventail de maladies chroniques comme l'asthme, le diabète et le cancer. Sans oublier les anti-inflammatoires, les antibiotiques et les vaccins pour enfants. Dans son édition de ce lundi 9 juin, Akhbar Al Yaoum met en exergue les nouveaux prix de vente au public de quelques médicaments phares. On apprend ainsi que le prix de Zyrtec, prescrit contre l'allergie passe de 88 à 63 DH. La Ventoline, largement utilisée contre les crises d'asthme, sera proposée au public au prix de 45 DH au lieu de 56 DH. Quant aux antibiotiques, un médicament comme Amoxil sera vendu à 58.80 au lieu de 84.45 DH. 

Assabah rapporte que des citoyens ont dû attendre de longues heures, samedi dernier, pour recevoir les médicaments. Le quotidien explique que les pharmacies avaient dû se débarrasser de leurs stocks et qu'il fallait prendre beaucoup de temps pour commander des médicaments directement chez les sociétés de distribution. Al Khabar, pour sa part, nous informe que le ministre de la Santé fera le point sur les résultats de cette baisse des prix dans les trois jours qui suivront son entrée en vigueur dans toutes les officines du royaume. Quant à Bayane Al Yaoum, il dévoile l'agenda de Houssaine El Ouardi pour les jours à venir. Le ministre de la Santé fera le tour des pharmacies et des centres de distribution. Une opération dont le coup d'envoi sera donné, ce lundi, à Rabat.

Gare aux tâtonnements !

Des pharmacies pourraient rencontrer des confusions lors de cette première journée et des citoyens pourraient ne pas bénéficier de la baisse des prix des médicaments à cause d'éventuels problèmes d'étiquetage. Les sociétés de distribution pourraient aussi trouver des difficultés à approvisionner toutes les officines. Il ne faut pas oublier que la loi libéralisant le secteur remonte à 1969, alors que le pays connaît un vrai problème de stockage. C'est dire tout le grand travail qui attend Houssaine El Ouardi.

Par Fatima Moho
Le 08/06/2014 à 22h15