Meknès: des étudiants torturent une jeune fille en public et lui rasent la tête

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Des étudiants de l’Université Moulay Ismail de Meknès, qui se déclarent marxistes-léninistes, ont commis un horrible crime en agressant violemment une jeune fille. Après lui avoir lié les mains et recouvert les yeux, ils lui ont rasé la tête et infligé 40 gifles. Nouvelles révélations.

Le 19/05/2016 à 23h21

Un autre horrible crime vient encore ternir l’image de l’Université marocaine. Mercredi, l’enceinte de la faculté des sciences de Meknès, relevant de l’Université Moulay Ismail, a été le théâtre d’une scène d'une violence spectaculaire. En effet, des étudiants, se déclarant marxistes-léninistes et regoupés sous la bannière du "Barnamaj marhali" (programme conjoncturel), ont kidnappé une jeune fille mineure qui travaillait à la buvette de la faculté, avant de l’exposer publiquement pour la "punir" selon leurs "lois".

Ainsi, ils lui ont lié les mains et recouvert les yeux d’un châle en coton avant de lui raser la tête. Loin de s'en tenir à ces innommbables violences, ils l’ont ensuite condamnée à subir quarante gifles! Des pratiques d'un autre âge, ressuscitées par les terroristes de l’organisation Daech.

Ces étudiants, selon leurs propres dires, ont voulu punir cette pauvre jeune fille pour avoir servi un autre groupe d’étudiants amazighs. En réalité, souligne Assabah dans son édition de ce vendredi 20 mai, ils ne supportaient pas l'intégrité de cette jeune employée qui se refusait à tout traitement de faveur au profit des membres de la faction «Barnamaj marhali».

Vingt-quatre heures après cette tragédie qui a secoué le milieu universitaire marocain, les services de la police judiciaire de la préfecture de police de Meknès ont arrêté deux étudiants inscrits à la Faculté des sciences de Meknès pour leur implication présumée dans l'agression.Les deux mis en cause ont été appréhendés dans la zone Marjane 2, près de la cité universitaire de Meknès, suite aux investigations menées par les services de sécurité. Les deux étudiants avaient, en effet, avoué leur participation directe à l'agression physique de la victime.

De même, il a été procédé à la saisie de deux armes blanches chez les deux prévenus qui ont été placés en garde à vue et mis à la disposition des enquêteurs, sous la supervision du Parquet général compétent. Les investigations sont en cours pour interpeller les autres personnes impliquées dans cette affaire.

Par Mohamed Younsi
Le 19/05/2016 à 23h21