MRE: 400 plaintes pour confiscation de biens et expropriation

Décision de justice

Décision de justice . Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Les MRE déposent des plaintes à travers les ambassades et consulats du Maroc, souvent pour confiscation de biens ou expropriation. C’est l’inspection générale du ministère de l’Intérieur qui traite ces dossiers directement ou en les orientant vers les services compétents.

Le 20/11/2018 à 22h06

Un rapport du ministère de l’Intérieur indique que l’inspection générale a reçu 400 plaintes, en 2018, émanant des ambassades et des consulats du Maroc, notamment en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Ces requêtes ont été soumises aux services compétents pour diligenter les investigations nécessaires et donner des éléments de réponse aux intéressés, en l’occurrence des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE). La plupart de ces plaintes concernent la confiscation des biens d’autrui, les problèmes d’urbanisation, les décisions de certaines communes et l’expropriation.

L’administration territoriale a été saisie de 71 requêtes dont 30 ont été résolues, 60 sont en cours de résolution et 28 autres ont été rejetées avec des justifications juridiques. Les plaintes contre les collectivités locales s’expliquent par les décisions prises par les présidents de communes et leur relation à la vie quotidienne des citoyens.

Le quotidien Akhbar Al Yaoum rapporte, dans son édition du mercredi 21 novembre, que ces requêtes concernent plusieurs régions du royaume. Mais c’est la région de Fès-Meknès qui occupe la première place, à cause de la croissance de ses activités économiques, suivie de la région de Rabat-Salé-Kénitra où sont centralisées les plus importantes administrations. Par ailleurs, l’inspection générale de l’administration territoriale a reçu 3.984 plaintes dont 400 qui, ne relevant pas des compétences du ministère de l’Intérieur, ont été réorientées vers les services concernés. Il s’agit notamment d’affaires relevant des prérogatives du procureur général du roi près la Cour de cassation, de divers ministères et établissements, de la DGSN, du président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, ainsi que du ministère de la Justice.

Les autres revendications (Soit 3.525), qui relèvent des prérogatives du ministère de l’intérieur et des collectivités locales, ont été soumises aux services spécialisés. Les dossiers y seront traités avant que les conclusions de l’enquête ne soient remises à l’inspection générale de l’administration territoriale.

Par Samir Hilmi
Le 20/11/2018 à 22h06