Peines alternatives : Le Maroc prêt selon le CNDH

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Si l’emprisonnement reste la référence en termes de sanction, selon le CNDH, les peines alternatives se multiplient, malgré la difficulté de leur mise en œuvre.

Le 30/10/2013 à 18h54

Le Conseil national consultatif des droits de l'homme (CNDH) a organisé mercredi à Rabat un colloque international sous le thème "Les peines alternatives au Maroc : une urgence, une nécessité". "Cette rencontre internationale, selon le CNDH, a pour objectif d’ouvrir un débat profond et pluriel sur les possibilités et les perspectives d’application des peines alternatives au Maroc et de s’enquérir des expériences internationales dans ce domaine, eu égard notamment au phénomène de surpeuplement dont souffrent les établissements pénitentiaires au Maroc". D'après le Conseil, "les politiques pénales de nombreux pays démocratiques intègrent, de plus en plus, différentes mesures de substitution à l’incarcération".

Le CNDH estime enfin que "si l’emprisonnement reste la référence en termes de sanction, les peines alternatives se multiplient, malgré la difficulté de leur mise en œuvre, car elles ont au moins deux vertus : la lutte contre la récidive et la réduction de la population carcérale". Les prisons marocaines sont confrontées à une surpopulation carcérale, leur capacité totale étant de 50.000 places alors qu'elles abritent plus de 65.000 détenus.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 30/10/2013 à 18h54