Première victime marocaine du décret migratoire de Donald Trump

Donald Trump, le 18 juin 2016.

Donald Trump, le 18 juin 2016. . DR

Revue de presseKiosque360. Bien que le Maroc ne figure pas sur la liste des pays concernés par le fameux décret migratoire signé par le nouveau président américain Donald Trump, une ressortissante marocaine s’est vu refuser l’accès aux Etats-Unis. Les détails.

Le 08/02/2017 à 21h49

La décision radicale du nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, d’interdire l’entrée au pays de l’Oncle Sam à un certain nombre de ressortissants étrangers a déjà touché une ressortissante marocaine.Il s’agit de Fadwa El Alaoui, une Marocaine installée au Canada avec ses enfants. Dans des déclarations aux médias canadiens, la ressortissante marocaine a fait savoir que son nom et son origine marocaine avaient été les seules causes de son interpellation par les services sécuritaires des frontières qui lui ont refusé l'entrée aux Etats-Unis. Accompagnée de ses deux enfants et d'une proche de sa famille, elle a été, avant d'être refoulée, auditionnée par les services sécuritaires des frontières qui lui ont demandé son téléphone portable pour le passer au peigne fin, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 9 février.

Après examen des données enregistrées sur le téléphone portable, les services sécuritaires en question ont reproché à la ressortissante marocaine son implication, sur les réseaux sociaux, dans des campagnes menées contre le nouveau président américain Donald Trump.C’est ainsi qu’ils lui ont signifié l’interdiction pure et simple d’entrer sur le territoire américain.Il s’agit d’une première depuis l’entrée en vigueur du fameux décret migratoire signé par Donald Trump, qui concerne sept pays, à savoir l’Iran, l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.

Par Mohamed Younsi
Le 08/02/2017 à 21h49