Projets d’attaques terroristes déjoués par le BCIJ

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Revue de presseKiosque360. Le Bureau central d'investigations judiciaires a réussi, jeudi 12 juillet, à mettre la main sur sept extrémistes qui projetaient de commettre des attentats terroristes sur le sol marocain.

Le 12/07/2018 à 21h49

Les éléments du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) ont arrêté, tôt le matin du jeudi 12 juillet, sept individus liés à l’organisation terroriste Daech. Les mis en cause ont été appréhendés au cours de plusieurs opérations simultanées effectuées par les éléments du BCIJ dans les villes de Zaouiat Cheikh, Oulad Teïma et Marrakech, après le recoupement de plusieurs informations recueillies par la direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Les investigations et la surveillance des mouvements des extrémistes qui s’activaient dans les villes précitées ont permis le démantèlement de cette cellule composée de sept individus dont l’âge varie entre 22 et 32 ans.

Notre confrère Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 13 juillet, que cette cellule scindée en plusieurs branches avait des accointances avec celle démantelée en octobre dernier, dont les éléments s’activaient à Fès, Meknès, Khouribga, Casablanca, Zaouiat Cheikh, Sidi Bennour, Demnate et Sidi Harazem.

Au cours de cette descente, les services de la DGSN ont saisi trois pistolets avec 150 balles, deux fusils avec 219 balles de 12 mm, des matraques électriques, 12 bonbonnes de gaz et des ceintures explosives. La dangerosité de la cellule démantelée réside dans le fait que ses membres préparaient des attentats indépendamment du groupe de terroristes arrêtés en octobre 2017. Ces derniers avaient d’autres objectifs et ignoraient tout de leurs acolytes.

C’est cet organigramme, qu’on appelle «à fragmentation», qui caractérise les cellules terroristes les plus dangereuses. Les premières données communiquées par le ministère de l’Intérieur indiquent que les suspects s’activaient dans la propagande en faisant l’apologie de l’organisation terroriste Daech. En parallèle, ils procédaient à l’embrigadement et au recrutement de jeunes dans l’objectif de perpétrer des attentats pour porter atteinte à la sûreté et la stabilité du royaume et ce sous l’impulsion d’un dirigeant de Daech. L’interrogatoire des mis en cause s’est poursuivi jeudi 12 juillet et a permis de saisir divers appareils électroniques, des armes blanches, des câbles électriques en plus de communiqués émis par Daech et ceux de plusieurs de ses branches dans d’autres pays.

Par Samir Hilmi
Le 12/07/2018 à 21h49