Ramadan: les spéculateurs veulent plumer le consommateur

DR

Revue de presseKiosque360. Alors que les prix des fruits et légumes sur les marchés de gros affichent des niveaux acceptables, les intermédiaires, eux, les augmentent, créant une véritable flambée des coûts. Le point.

Le 27/05/2017 à 00h18

Ce ramadan sera synonyme de flambée des prix des produits alimentaires. Un constat alarmant, d’autant plus que les prix des fruits, des légumes, du poisson et des légumineuses sont abordables sur les marchés de gros. Les intermédiaires seront, ainsi, les seuls responsables de la cherté de la vie lors de ce mois sacré. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition de ce week-end des 27 et 28 mai.

Le quotidien affirme avoir constaté, lors d’une visite d’un marché de fruits et légumes à Casablanca, précisément dans le quartier Maârif, une importante augmentation des prix. Les exemples sont légion. C’est ainsi qu'un kilogramme de tomates vaut actuellement 9 dirhams. Il faut rappeler que le ministère de tutelle avait publié la liste des prix des légumes et des fruits. Une liste qui ne semble pas pour l’instant être respectée. Car, le prix d’un kilogramme de tomates avait été arrêté à 4 dirhams seulement.

Farid Idrissi Hassan, président de l'Association marocaine du commerce et des services du marché de gros des fruits et légumes à Casablanca, a déclaré au journal Assabah, que l’envolée des prix s’explique par «la cupidité des commerçants et l’absence totale de contrôle sur les marchés, notamment, dans certains quartiers». En effet, les prix des fruits et légumes sur les marchés de gros sont très raisonnables. Le tarif d’un kilogramme de pommes de terres s’élève à seulement 2,5 dirhams tandis que le prix des aubergines n’est que de 6 dirhams.

Farid Idrissi rappelle, par ailleurs, que les tarifs ont connu une baisse très significative récemment en comparaison avec les derniers mois. Ce qui n’impacte pas favorablement pour l’instant le panier de la ménagère. Les intermédiaires déclenchent une véritable flambée des prix qui peut atteindre parfois 200%. Inconcevable!

Par Mouna Qacimi
Le 27/05/2017 à 00h18