Recherche: le Viagra provoquerait des cancers de la peau

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Revue de presseKiosque360. Le Viagra, mais aussi d’autres molécules prescrites contre la dysfonction érectile, pourraient provoquer des cancers de la peau dont le mélanome. Ce sont les conclusions d’une récente étude scientifique américaine dont se fait l’écho la presse nationale.

Le 27/06/2015 à 00h47

Mauvaise, très mauvaise nouvelle que celle qu’apporte une récente étude scientifique américaine pour ceux qui recourent au Viagra pour lutter contre la dysfonction érectile. Selon Al Massae qui lance cette « alerte » sur la Une de son édition de ce week-end (27-28 juin), le Viagra, mais aussi d’autres molécules comme le Cialis et le Levitra, favorisent l’apparition de cancers de la peau chez ceux qui y recourent et dont le mélanome, un des cancers de la peau les plus agressifs.

Le journal se fait l’écho d’une étude scientifique américaine basée sur le suivi de 20.000 hommes en Suède entre 2006 et 2012. Sur ces 20.000 « cobayes », 4000 avaient été diagnostiqués avec un cancer de la peau et il s’est avéré que, sur ces 4000 cas, 11% utilisaient des « stimulants » de la catégorie du Viagra. L’étude en conclut que ceux qui se servent de ces molécules contre la dysfonction érectile sont exposés à raisons de 21% de plus que les autres à contracter des cancers de la peau. Principal accusé dans toute cette affaire : une enzyme appelée « PDE5 ».

Le… moral en berne !

Dans ce même chapitre sur le mode « fais-moi peur ! », Al Massae, se basant toujours sur l’étude américaine susmentionnée, indique que l’usage du Viagra et de molécules similaires peut aussi déboucher sur un autre cancer non moins agressif qui affecte les cellules souches. Pire que tout ce qui précède, l’étude américaine affirme que les risques d’attraper un cancer pour les adeptes du Viagra sont quasiment les mêmes pour des prescriptions de courtes comme de longues durées.

Dans la presse internationale, Pfizer, qui fabrique et commercialise le Viagra, tempère les résultats de cette enquête et affirme que rien ne saurait pousser à établir un lien de cause à effet. Et que l’étude américaine reste limitée de par son approche et ses conclusions.

De toutes les manières, vraies ou fausses, ces conclusions doivent pousser à la réflexion. Et surtout à éventuellement faire face à un grand dilemme : rechercher du plaisir et risquer de choper un cancer de la peau, ou s’en abstenir et garder le… moral en berne !

Par Abdeladim Lyoussi
Le 27/06/2015 à 00h47