Retraite: fin du calvaire pour 6.000 fonctionnaires privés de leur pension

Des retraités dans un parc.

Des retraités dans un parc. . DR

Revue de presseKiosque360. Le cas des quelque 6.000 fonctionnaires qui ne pouvaient pas bénéficier de leur pension de retraite à cause d'un dysfonctionnement dans le système de cotisations vient d'être réglé. Un grand ouf de soulagement.

Le 25/05/2017 à 23h28

Sous le titre «Une convention liant cinq mutuelles met fin au calvaire de 6.000 fonctionnaires», privés de leur pension de retraite, Akhbar Al Yaoum explique dans son édition de ce vendredi 26 mai que l'origine du problème est due au versement des cotisations à une autre mutuelle. Cette affaire dure depuis plusieurs années.

Suite à de nombreuses protestations, ajoute le quotidien arabophone, le médiateur du royaume est intervenu auprès du précédent gouvernement pour trouver une solution. Le bout du tunnel n'est apparu que ce jeudi 25 mai quand cinq mutuelles de prévoyance sociale ont signé une convention visant à mettre en place un cadre conventionnel qui permettra aux adhérents, dont les cotisations ont été versées à tort à une autre mutuelle, de bénéficier de leurs prestations, selon une procédure simplifiée.

Il s'agit de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP), des Oeuvres de mutualité des fonctionnaires et agents assimilés du Maroc (OMFAM), de la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN), de la Mutuelle des Douanes et impôts indirects et de la Mutuelle générale des Postes et télécommunications.

La cérémonie de signature de la convention, ajoute Akhbar Al Yaoum, a été présidée par Hassan Boubrik, président de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Pour leur part, les représentants des cinq mutuelles ont salué unanimement cette nouvelle étape franchie par le secteur mutualiste, fruit d'un dialogue initié avec les différentes parties concernées.

«Les adhérents vont pouvoir recevoir leur pension et bénéficier des prestations sociales et médicales dès l'assainissement des dossiers», conclut le journal. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 25/05/2017 à 23h28