Santé: les médecins du secteur public en grève générale le 28 septembre

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Revue de presseKiosque360. Les médecins du secteur public ont annoncé une grève générale pour le 28 septembre. Ils reviennent ainsi à la charge concernant des revendications formulées depuis plusieurs années.

Le 18/09/2017 à 18h47

Les médecins du secteur public ont annoncé, pour le 28 septembre prochain, une grève générale à travers tout le pays.Selon Al Massae, dans son édition de ce mardi 19 septembre, l’appel à cette grève nationale, lancé sur l’initiative du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, concernerait tous les établissements de santé du Maroc, à l’exception des services d’urgence et de réanimation.

Les médecins du secteur public, souligne Al Massae, comptent ainsi remettre sur le tapis plusieurs points de leur cahier revendicatif, dont la possibilité d’exercer dans le secteur privé, l’équivalence des diplômes et la révision à la hausse des salaires.

Al Massae affirme que cette grève ne sera d'ailleurs que la première d’une série de protestations, les médecins du secteur public ayant déjà arrêté la date du 16 octobre prochain pour un sit-in national devant le siège du ministère de la Santé, à Rabat. «Les malades marocains vont vivre des heures infernales à cause de la grève générale qui va paralyser les hôpitaux», titre ainsi le quotidien.

Quant à Al Akhbar, il s’intéresse bien au même sujet mais sous un angle différent. Le journal révèle, de sources syndicales, que plusieurs médecins, qui en ont eu assez des problèmes que vit le secteur public, ont présenté leur démission. Une démission que le ministère de la Santé refuse tant qu’ils n’ont pas payé, en retour, des montants atteignant parfois plus de 1.5 million de dirhams.

Du reste, dans des déclarations à Al Akhbar, El Mountadar Alaoui, président du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, qualifie de «misérable» la situation des praticiens du secteur public. Le responsable syndical estime que, face aux autorités publiques qui ont complètement déserté, le médecin du secteur public se retrouve livré à lui-même face aux exigences des malades. Une situation qu’aggravent, selon le même responsable syndical, le manque de moyens et le manque de sécurité des professionnels.

Par Zineb El Ouilani
Le 18/09/2017 à 18h47