Sécurité routière: Rebbah mobilise ses équipes

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Revue de presseKiosque 360. Suite au drame de Tan-Tan qui a coûté la vie à des dizaines d’innocents, Aziz Rebbah, ministre du Transport, de l’Equipement et de la Logistique, a décidé de s’attaquer aux points noirs de la carte routière du Maroc.

Le 06/05/2015 à 05h35

Le spectre des graves accidents de la circulation qui ont émaillé le mois d’avril dernier, a plané sur les travaux de la réunion technique tenue lundi dernier à Rabat. Au cours de la réunion, Aziz Rebbah, ministre de tutelle, a annoncé la réduction du budget d’investissement de 10%. Le montant dégagé servira à conforter le budget de la sécurité routière. L’information est rapportée par le quotidien Al Massae, sur sa Une de ce mercredi 6 mai. Selon le journal, le ministre a agi de la sorte sous la pression de l’opinion publique après le drame de Tan-Tan.

Mobilisation accrue

Au cours de la réunion technique, le ministre a assuré que son département n’épargnera aucun effort pour traiter et résoudre les problèmes et les carences de sécurité sur les routes. A cet effet, il compte normaliser les points noirs de la circulation, renforcer les outils de surveillance et fournir toutes les ressources humaines nécessaires pour que nos routes soient sûres, écrit Al Massae. Dans un élan pour défendre son bilan, Aziz Rebbah a énuméré les importantes réformes introduites par ses services dans le domaine du transport et de la protection du domaine public.

Bilan ministériel

Le ministre a cité dans ce sillage le lancement prochain du plan routier 2035, du plan de l’aviation civile 2035, la réalisation de l’étude stratégique sur le transport maritime et bien d’autres. Le responsable a toutefois déclaré que ces réformes resteraient lettre morte si elles n’arrivaient pas à faire de la sécurité des citoyens sa priorité, souligne Al Massae. Najib Boulif, ministre délégué chargé du transport, a, de son côté, annoncé que son département a réussi à inverser le trend haussier du nombre de victimes des accidents de la circulation en 2014. Néanmoins, il a exprimé des craintes de voir les chiffres repartir à la hausse.

Par Amine Haddadi
Le 06/05/2015 à 05h35