Sidi Slimane: une femme caïd libère l’espace public

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Revue de presseKiosque360. Le phénomène de l’occupation illégale de l’espace public ronge pratiquement toutes les villes du pays. A Sidi Slimane, une femme caïd a pris les choses en main pour rappeler à l’ordre tous les contrevenants. La campagne se poursuit dans la ville.

Le 22/04/2019 à 19h34

La ville de Sidi Slimane respire mieux et renvoie l’image d’une cité qui s’organise et qui se modernise. C’est le sentiment des habitants de cette ville qui suivent les actions d’une femme caïd qui supervise sur le terrain une campagne de libération de l’espace public depuis quelques jours.

Selon le quotidien Al Akhbar, qui rapporte cette information dans son édition de ce mardi 23 avril, c’est Meriem K., caïd de la deuxième annexe administrative de la ville, qui a pris en main les choses pour lutter contre toute occupation illégale de l’espace public dans son périmètre de compétence. Ainsi, tous les points noirs ont été assainis dans le quartier Hay Salam où des lots de terrain non bâtis étaient transformés en petits champs agricoles, équipés même de puits d’irrigation et d’autres zones squattées pour abriter des troupeaux et des fours traditionnels.

De même, les trottoirs, qui étaient anarchiquement occupés, ont été libérés au grand bonheur des promeneurs et des passants. Cette campagne qui a également ciblé, ajoutent les sources du quotidien, des notables et des employés communaux qui exploitaient des lots de terrain non bâtis, se poursuivra dans les quartiers de Laymoune et Slimania, où les habitants ont été déjà avisés pour libérer l’espace public. 

Dans la même ville, poursuit le quotidien, le caïd de la première annexe administrative, Hidoudi Y., oeuvre aussi à mettre un terme à l’anarchie qui sévit sur les boulevards Hassan II et Mohammed V, ainsi que dans les parages du marché aux puces «Khouribga». Dans cette zone, les campagnes de libération de l’espace public sont supervisées par le gouverneur de la province et le pacha de la ville, en collaboration avec les autres autorités élues, pour convaincre les marchands ambulants et, à défaut, les sommer de respecter les cahiers des charges selon lesquels ils devaient être sédentarisés dans des souks pilotes bâtis à cette fin. Cette campagne, saluée par les habitants des différents quartiers, donnera à la ville une nouvelle image, celle d’une cité sur la voie de la modernité.

Par Mohamed Younsi
Le 22/04/2019 à 19h34