Stress: le mal casablancais

Même quand le Covid-19 sera maîtrisé, le deuil, l'anxiété et la dépression continueront d'affecter les personnes et les communautés.

Même quand le Covid-19 sera maîtrisé, le deuil, l'anxiété et la dépression continueront d'affecter les personnes et les communautés. . DR

Revue de presseKiosque360. Casablanca n’est pas aussi blanche qu’il n’y paraît. Hormis la pollution visible à l’oeil nu, il en est une autre, qui tue à petit feu. Une pollution silencieuse qui ronge de l’intérieur. En un mot: le stress!

Le 12/11/2018 à 19h29

Si, en termes de niveau et de mode de vie, Casablanca ne ressemble en rien aux grandes mégalopoles internationales telles Londres, New York ou encore Paris, elle les rejoint sur un point important: le stress.

Au quotidien, il est difficile de se déplacer dans une ville comme Casablanca. C’est un fait. La surpopulation, le surnombre de voitures en circulation et de bâtiments en construction empêchent les citoyens d’y vivre paisiblement. Et là, nous ne parlons que du stress environnemental. 

La ville brille aussi par le stress dit “professionnel” dont souffre les citoyens. Selon une étude menée par le cabinet Mercer et relayée par le quotidien arabophone Assabah dans sa livraison de ce mardi 13 novembre, les salariés casablancais seraient au bord du gouffre.L'étude conclut, en effet, que 38% des personnes interrogées souffriraient de stress extrême. Les 62% restants affirment subir un stress quotidien modéré à faible (31% chacun).Le cabinet français conseille donc aux dirigeants municipaux et chefs d’entreprise de mettre l’employé et ses besoins au coeur de leur stratégie RH. 

Cette étude menée au Brésil, en Chine, en Inde, au Nigeria et au Mexique, n’a cependant porté que sur 500 employés casablancais. Or, la ville blanche abrite plus de 3 millions d’habitants.

Par Khalid Mesfioui
Le 12/11/2018 à 19h29