Un Algérien recherché par Interpol arrêté par la DGST au Maroc

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Fin de cavale pour un dangereux Franco-Algérien, trafiquant de drogue et de psychotropes, impliqué dans une affaire de tentative d’assassinat en Europe. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par Interpol, il s’est fait alpaguer, ce mercredi, par les hommes de Hammouchi.

Le 11/01/2018 à 21h28

La coopération multiforme entre les services de sécurité marocains et homologues européens donne une nouvelle fois ses fruits. En cavale depuis plusieurs mois, malgré une recherche active de la part de toutes les polices européennes, un dangereux narcotrafiquant franco-algérien vient d’être identifié puis arrêté, ce mercredi, au Maroc par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Les quotidiens Al Akhbar et Al Ahdath Al Maghribia de ce vendredi 12 janvier s’accordent à dire qu’il s’agit d’un trentenaire algérien, ayant la nationalité française, entré au Maroc récemment avec un faux passeport tout en étant détenteur d’un permis de conduire également traficoté. En effet, c’est en décelant que le passeport et le permis, hormis la photo du prévenu, comportaient des données qui concernaient d’autres personnes, dont l’un est de nationalité algérienne, que la DGST a réussi à démasquer le narcotrafiquant.

Les deux quotidiens ajoutent que cet individu était également sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par Interpol (Organisation internationale de police criminelle), sur la base d’une demande expresse des autorités judiciaires françaises. L’homme serait en effet lié à une camorra européenne très active en Belgique, France et Pays Bas, aussi bien dans le trafic transfrontalier de drogue que celui des psychotropes et autres comprimés hallucinogènes, sans parler du blanchiment de l’argent tiré de ce commerce sous le manteau.

Après s’être assurée de l’identité du Franco-algérien, comme étant bel et bien celui recherché par Interpol et la France en particulier, la DGST l’a remis au Bureau national de la police judiciaire pour complément d’enquête. L’homme est actuellement (jusqu’à jeudi du moins) en garde à vue dans les locaux de la BNPJ, sous la supervision du parquet général, en vue de s’assurer que son gang n’a pas de ramifications au Maroc. En attendant, bien sûr, une très probable, voire imminente, extradition vers la France.

Par Mohammed Ould Boah
Le 11/01/2018 à 21h28