Un baccalauréat sous haute surveillance

L’examen national du baccalauréat 2018 se déroule cette année sous haute surveillance. Comme annoncé par le ministère de l’Education nationale à quelques jours de la tenue des examens, des mesures sévères pour contrer la triche ont été pensées et mises en place.

Ainsi, prés de 42.000 cadres pédagogiques ont été chargés de veiller au grain et de surveiller les 440.000 candidats au baccalauréat. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mercredi 6 juin.

En plus des 42.000 cadres, ce sont 40.000 enseignants qui ont été mobilisé pour corriger l’ensemble des copies de cet examen qui prend fin ce mercredi 7 juin. Les résultats seront annoncés le 22 juin et les examens de rattrapage sont prévus du 10 au 13 juillet tandis que les résultats finaux seront annoncés le 16 juillet.

Le journal rapporte que les directeurs régionaux du ministère de l’Education nationale ont mené une série d’activités de sensibilisation des enseignants et des professeurs aux dangers de la triche et aux sanctions prévues en cas de triche. Ainsi, tout étudiant arrêté en possession d'un téléphone portable ou d'une tablette risque des peines de prison allant d'un mois à trois ans.