Un sit-in dimanche pour les droits des handicapés mentaux

Accès à l'éducation et à l'emploi, telles sont les revendications des ONG de défense des droits des handicapés.

Accès à l'éducation et à l'emploi, telles sont les revendications des ONG de défense des droits des handicapés. . Brahim Taougar - Le360

Les associations oeuvrant dans le domaine du handicap ont appelé lundi à Casablanca à faire face à la marginalisation dont sont victimes les handicapés mentaux. Un sit-in est prévu dimanche prochain devant le siège du Parlement.

Le 16/12/2014 à 10h00

Après une manifestation l'an dernier à la même époque, le sit-in prévu dimanche intevient en signe de protestation contre la marginalisation dont sont victimes les 347.000 citoyens marocains en situation de handicap mental, le non respect de leurs droits universels et la non conscientisation par les décideurs et les institutions publiques de leur problématique, a fait savoir la présidente de l’UNAHM, Sabah Zemmama lors d’une conférence de presse, tenue lundi à Casablanca.

Selon elle, ce débrayage verra la participation de plus de 70 associations œuvrant dans le domaine du handicap mental, et notamment de leurs familles, de leurs amis, du personnel d’encadrement et de formation, des organismes des droits de l’homme et des personnalités de la société civile. Déplorant les nombreux problèmes existant avec le ministère de tutelle, elle a dénoncé le non-paiement de la subvention 2013-2014, ce qui constitue une « violation flagrante des droits des personnes en situation de handicap », tels qu’énoncés dans la constitution marocaine et les conventions internationales.

Aucun plan d’action concret de capitalisation des projets existants n’a été élaboré et mis en place par les responsables gouvernementaux, malgré les appels de détresse de l’UNAHM et de plusieurs associations quant aux difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs responsabilités, a-t-elle encore regretté. Sabah Zemmama a appelé les décideurs à apporter des réponses concrètes et urgentes en vue de garantir les droits universels des personnes en situation de handicap mental et à mettre en place un budget d’Etat couvrant les coûts de la prise en charge des personnes inscrites dans les centres et les institutions spécialisées.

Par Hicham Alaoui
Le 16/12/2014 à 10h00