Une danseuse du ventre condamnée à perpétuité à Marrakech

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Revue de presseKiosque360. Le rideau est tombé sur le procès du crime crapuleux commis, avec la complicité de son amant, par une danseuse du ventre à Marrakech à l'encontre de son mari.

Le 21/07/2014 à 01h33

Le rideau est tombé sur le procès du crime crapuleux commis, avec la complicité de son amant, par une danseuse du ventre à l'encontre de son mari. La chambre criminelle de Marrakech vient de confirmer la peine à perpétuité pour les deux assassins. Dans son édition de ce lundi 21 juillet, Al Ahdath Al Maghribiya rappelle que ce crime remonte à 2008, quand l'épouse de la victime, une danseuse du ventre, et son amant, videur dans un nigt club de Marrakech, ont concocté un plan machiavélique pour liquider le mari gênant, un gargotier qui passait son temps à voyager entre Rabat et Marrakech. Le plan diabolique consistait à se débarrasser du mari encombrant après avoir obtenu la complicité d'une tierce personne, selon le récit du quotidien. A en croire Al Ahdath Al Maghirbiya, il ne restait aux deux criminels qu'à exécuter leur forfait.

Un crime bien préparé

Selon l'accusation, relève le journal, "la danseuse a commencé par droguer son mari avec des comprimés dissous dans un jus de betteraves. Une fois le mari endormi, l'amant est passé à la seconde phase du projet macabre en égorgeant la victime et en découpant le corps". "Les trois acteurs de ce crime qui, précise le journal, a défrayé la chronique à Marrakech, ont éparpillé les parties du corps tout au long de la muraille longeant le site historique Ménara". Pour ce qui est de la troisième étape de ce plan, on se croyait dans un film policier, l'épouse criminelle ayant poussé l'effronterie jusqu'à se présenter à la police pour revendiquer la disparition de son mari. "Je n'ai plus eu de ses nouvelles depuis plusieurs jours" leur a-t-elle dit. Le quatrième et dernier épisode sera celui de la découverte, quelques jours plus tard, des parties du corps de l'époux de la danseuse par des passants. Les analyses médicales ont dévoilé l'identité de la victime ainsi que celle des auteurs de cet homicide.

Devant les enquêteurs, la danseuse a également poussé la folie jusqu'à nier les faits incriminés, faisant endosser la responsabilité du crime à son amant. Ce dernier a lui aussi adopté la même tactique, accusant son amante d'être l'unique responsable. La chambre criminelle, qui s'est appuyée sur des faits avérés, les a reconnus tous deux coupables en confirmant la peine prononcée en première instance.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/07/2014 à 01h33