UNICEF-UE: don de 2,5 millions d'euros pour soutenir les enfants migrants au Maroc

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L’UNICEF et l’Union européenne (UE) ont annoncé, vendredi 25 mai, à l’occasion de la Journée nationale de l’enfant, le lancement d'un nouveau projet pour la promotion des droits des enfants migrants au Maroc.

Le 26/05/2018 à 21h41

Doté d’un budget de 2,447 millions d’euros, ce projet devra bénéficier à tous les enfants migrants dans le Royaume, estimés à 10% de la population migrante, dont 35% sont des filles, selon un communiqué parvenu à le360.

«Nous nous félicitons de voir le Maroc rejoindre l’appel mondial lancé par l’UNICEF pour la protection des droits des enfants migrants et concrétiser en actions son engagement. Un enfant est un enfant et ses droits ne connaissent pas les frontières», souligne Regina De Dominicis, Représentante de l’UNICEF au Maroc. 

Etalé sur la période 2018-2020, ce projet a pour objectif «d’assurer un meilleur accès aux enfants migrants, y compris les victimes de traite, à leurs droits au Maroc». Plus particulièrement, ce nouveau projet vise «à garantir à tous les enfants migrants, quel que soit leur statut légal, un accès équitable à l’éducation, aux soins de santé, à une prise en charge sociale et judiciaire appropriée et à des conditions de logement provisoire valorisant».

Ces interventions permettront aussi de s’assurer que «les enfants disposent d’une information fiable et accessible, leur permettant de comprendre leur situation, de négocier leurs intérêts et de définir les solutions les plus pertinentes», selon le communiqué. 

Cela comprend également «leur droit d’être entendus et consultés pour les décisions qui les concernent» De manière plus spécifique, 2.000 enfants migrants accompagnés et non accompagnés vont bénéficier de services qui seront renforcés à travers ce projet, en particulier dans les régions cibles à l’Oriental et à Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Les interventions, selon la même source, profiteront également aux professionnels des différents secteurs. Aussi, des actions directes de renforcement vont-elles bénéficier aux assistants sociaux, aux professionnels de santé, aux enseignants, aux agents de sûreté, aux professionnels de la justice et aux acteurs de la société civile.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 26/05/2018 à 21h41